Etude de l’Université de Columbia révèle des niveaux élevés de nanoplastiques dans l’eau en bouteille en France.

Selon une étude récente de l’Université de Columbia, les niveaux de nanoplastiques dans l’eau en bouteille en France sont 100 fois plus élevés que ce qui avait été précédemment estimé. Cette découverte a des implications importantes pour les grandes marques d’eau en bouteille comme Danone et Nestlé, qui dominent le marché français et pourraient être impactées par cette révélation.

En France, où la consommation moyenne annuelle d’eau en bouteille est de 136 litres par habitant, chaque Français ingère entre 15 et 30 millions de microplastiques. Cette contamination généralisée soulève des préoccupations quant à ses effets sur la santé humaine.

Pourtant, malgré ces chiffres alarmants, les Français sont principalement des consommateurs mixtes, consommant à la fois de l’eau en bouteille et de l’eau du robinet. La confiance dans l’eau du robinet a diminué en raison d’une plus grande sensibilisation environnementale concernant les déchets et la pollution plastique.

Cependant, contrairement à l’eau en bouteille, le secteur de l’eau du robinet en France est bien contrôlé et ne présente pas de niveaux élevés de particules plastiques. Néanmoins, 22% des Français déclarent ne pas avoir confiance dans l’eau du robinet, ce qui soulève des questions sur les effets potentiels des perturbateurs endocriniens sur la santé.

Les régions agricoles et industrielles, telles que les Hauts-de-France, sont particulièrement touchées par des concentrations élevées de résidus de pesticides dans l’eau du robinet. Cette pollution supplémentaire aggrave les inquiétudes concernant la consommation d’eau du robinet.

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Face à ces problèmes, certains consommateurs se tournent vers des dispositifs de traitement domestiques de l’eau, tels que les carafes filtrantes, bien que leur efficacité soit remise en question.

Pour réduire la pollution liée aux plastiques, des mesures telles que le retour de la consigne en verre et la fin des emballages plastiques à usage unique sont envisagées. Ces solutions pourraient potentiellement réduire la quantité de plastique qui se retrouve dans l’eau, protégeant ainsi la santé des consommateurs et de l’environnement.