INTERVIEW – Le 18 décembre, Jean-Pierre Pernaut présentera ses dernières 13h00 sur TF1, après avoir consacré 33 ans à ce journal. Réfléchi, soulagé mais aussi concerné et ému, il est tout cela à la fois. Et il parle déjà du futur, avec de nombreux autres projets en tête.
– TF1
Dans quelques jours, vendredi 18 décembre, Jean-Pierre Pernaut quittera le journal télévisé à 13 heures, après 33 ans d’une aventure exceptionnelle. “JPP” est sur le point de tourner une page de sa vie pour en ouvrir une autre. «Bien sûr, je suis déchiré, car ce n’est pas facile du tout de se dire d’arrêter, de décider un jour de dire: ‘Eh bien, peut-être que le moment est venu de s’arrêter, de ralentir, de changer de rythme?’ J’aimerais continuer jusqu’à l’âge de 150 ans, mais il faut arrêter parce que c’est stupide de vouloir endurer., explique dans l’interview qu’il a accordée à Audrey Crespo-Mara pour “Seven to Eight”. “J’ai eu une merveilleuse aventure avec ce journal télévisé”.
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Jean-Pierre Pernaut a été initialement choisi à brève échéance pour remplacer le présentateur vedette de l’époque, Yves Mourousi: “Ça devait durer 8 jours, le temps de trouver un remplaçant”, il rit. A cette époque, il veut faire un journal pour ceux qui le regardent, ceux qui vivent en région, ceux qui ne travaillent pas ou ceux qui rentrent à la maison pour le déjeuner. Il veut un journal populaire. Et quand ils le traitent de populiste, le journaliste répond: “Si le populisme signifie être proche des gens, je suis populiste. Si m’intéresser aux gens signifie être populiste, je suis populiste. Je parle aux gens, donc la différence entre populaire et populiste, je ne sais pas ce que cela signifie. Je suis proche des gens et j’en suis fier. “
Si se soucier des gens c’est être populiste, je suis populiste
Pourtant, pendant de nombreuses années, c’est en pensant à une seule personne, à un seul spectateur, que Jean-Pierre Pernaut a construit son journal: sa mère. «Elle était ma spectatrice tous les jours, elle ne manquait jamais un journal ou« Combien ça coûte? »Elle avait droit à son petit coup de fil tous les soirs:« Je n’aime pas ta cravate »etc. Ma mère était ma spectatrice préférée Parce que j’ai toujours respecté mes parents, ils m’ont donné beaucoup de valeurs. Et ma mère, décédée à 102 ans, il y a quatre ans, était ma spectatrice préférée, je lui parlais! “
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Je penserai certainement à elle dans mon dernier journal.
«Je penserais certainement à elle, à mes parents, à mon frère, à ma famille, à mon dernier journal. Je ne pouvais pas m’arrêter de son vivant, ce n’était pas possible, je n’aurais pas compris.ajoute celui qui a été élu personnage préféré des Français en 2020. Ce dernier journal à 13 heures, Jean-Pierre Pernaut craint: “J’en ai très peur parce que je suis excité, je reçois déjà une série de messages de gens qui me disent: ‘Jean-Pierre ne pars pas!’, ‘Pleurons’, du coup j’ai envie de pleurer avec eux.”
«C’est ma famille TF1, le quotidien de 13h, les correspondants de la région. Ce sont des gens avec qui nous sommes tous les jours, ils donnent corps et âme au journal, moi aussi, alors j’ai peur de moi. se sentir un peu seul. Je ne sais rien de ce que je vais dire à la fin de mon dernier journal, on verra. Il avoue avoir déjà écrit plusieurs versions de messages et les avoir tous jetés. la tête, mais c’est la vie! “, conclut excité. Pour l’avenir, “JPP” ne quitte pas “sa famille”. Il continuera à donner la parole aux téléspectateurs et à défendre la France des régions à travers différents projets au sein du groupe TF1, dont JPP TV, qui sera lancé le 18 décembre.
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