- La start-up Axiotis a développé ce test salivaire au printemps, mais l’arrivée de la deuxième vague de l’épidémie lui permet d’accélérer son développement.
- Approuvé comme test PCR de référence, il n’est pas remboursé par la sécurité sociale.
- La startup reçoit environ un millier d’échantillons chaque semaine retournés par courrier.
Son essai était prêt au printemps mais l’arrivée de la deuxième vague permet d’accélérer son développement. Commencez Axiotis, basé dans l’incubateur d’entreprises de
Centre Oncopole Pierre-Potier à
Toulouse, a développé un test de détection de salive pour
coronavirus, que nous recevons pour
la poste et réalisable à la maison.
Un test approuvé mais payé qui n’a pas encore été remboursé par le Sécurité sociale. Ce nouveau test de salive est aussi fiable que le test sur écouvillon nasopharyngé.
Résultats en 24 heures
«Le test peut être commandé sur notre site internet puis nous l’envoyons par mail en moins de 24 heures», explique Frédéric Ropiquet, docteur en biologie cellulaire et moléculaire et fondateur d’Axiotis. Ensuite, l’utilisateur doit simplement déposer de la salive sur un petit carton, type buvard, à l’aide d’une pipette incluse dans le kit. Ceci est très approprié pour les personnes qui souhaitent éviter les files d’attente dans les laboratoires ou qui craignent d’avoir des douleurs avec le test PCR. “
Le carton sur lequel est déposée la salive est une carte FTA, importée des États-Unis et utilisée notamment par les médecins légistes. Il permet à l’ADN et à l’ARN de se fixer et de se stabiliser pendant plusieurs semaines et à température ambiante. Les écouvillons nasopharyngés sont conservés et transportés à une température de 4 degrés. Autre avantage: il n’y a aucun risque de contamination une fois l’échantillon prélevé, car la carte détruit les bactéries.
L’utilisateur devra renvoyer son test salivaire au moyen d’une enveloppe fournie par la start-up toulousaine dont le résultat sera reçu par mail dans les 24 heures. «Notre test était prêt en mars, mais nous espérions avoir suffisamment de résultats positifs pour valider la technique par rapport au test PCR, qui est toujours la référence», explique Frédéric Ropiquet. Ce test de salive coûte 48 euros. La startup en analyse environ un millier par semaine.
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