Le 1er novembre, une transplantation pulmonaire a été réalisée chez un patient présentant une insuffisance respiratoire aiguë due au virus Covid-19 à l’hôpital Foch de Suresnes (Hauts-de-Seine). Le patient, initialement traité dans l’unité de réanimation du Professeur Sébastien Préau au CHU de Lille, avait développé une maladie respiratoire extrêmement grave responsable d’un “destruction presque complète des deux poumons”, indique l’implantation de la région parisienne dans un communiqué.

Malgré des soins optimaux pendant plusieurs semaines dans son centre d’origine, l’état du patient n’a montré aucun signe d’amélioration, nécessitant une transplantation pulmonaire.

“Le choix de recourir à cette dernière et exceptionnelle thérapie n’est pas facile et est soumis aux résultats de nombreux tests complémentaires”dit le professeur Edouard Sage, responsable du programme de transplantation pulmonaire à l’hôpital Foch, cité dans le communiqué de presse. “Le but de ce dernier est de détecter les éventuelles contre-indications qui entraîneraient l’échec de ce programme lourd” souligne.

est “première transplantation pulmonaire en France” pour un patient Covid, c’était parfait. “Cependant, nous devons être prudents, car le rétablissement d’un patient transplanté pulmonaire est généralement long et parfois difficile”, selon le spécialiste.

En juin, le Northwestern Hospital de Chicago, aux États-Unis, a annoncé avoir réalisé la première double transplantation pulmonaire américaine chez un patient atteint de Covid. C’était une femme d’une vingtaine d’années, auparavant en bonne santé, dont les poumons avaient été détruits. “irréversible” par Covid-19. L’opération a duré 10 heures.

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Il s’agissait de la première greffe de ce type aux États-Unis, mais pas dans le monde, et des médecins chinois ont effectué une double greffe en mars sur une femme d’une soixantaine d’années.