Le tribunal de commerce de Pointe-à-Pitre a autorisé la reprise partielle du groupe aérien Caire par la Cipim (Compagnie aérienne interparlementaire) et la collectivité de Saint-Martin. Cette décision concerne uniquement les liaisons réalisées par Air Antilles et exclut l’activité d’Air Guyane vers les régions isolées de l’Amazonie.

Malheureusement, cette reprise entraînera le licenciement de 176 salariés sur les 300 employés de Caire pour des raisons économiques. Malgré cela, cette décision a été jugée nécessaire pour garantir la survie de l’entreprise.

Le tribunal a examiné trois offres de reprise, mais celle provenant de la Guyane a été écartée. La Cafom (Compagnie d’aménagement des fronts de mer) avait également proposé une offre, mais elle a décidé de la retirer en raison de la perte de cohérence économique qu’elle engendrerait.

Le refus du président de la collectivité territoriale de Guyane d’accorder la délégation de service public pour les zones isolées a également influencé la décision du tribunal. En effet, cette délégation aurait permis à Air Guyane de continuer ses activités dans ces régions.

Air Antilles est donc désormais le seul opérateur effectuant des vols reliant les îles françaises à la Caraïbe. Cette responsabilité repose désormais sur leurs épaules et il sera nécessaire de suivre de près les développements futurs de cette reprise partielle du groupe aérien Caire.

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