Des chercheurs du Collège Universitaire de Londres ont récemment fait une découverte troublante concernant la maladie d’Alzheimer. Ils ont identifié cinq patients âgés de 38 à 55 ans qui ont contracté cette maladie sans aucune prédisposition apparente. Ce qui rend encore plus surprenant, c’est que ces patients ont tous été traités avec des hormones de croissance humaine, extraites de l’hypophyse de personnes décédées, pendant leur enfance.

Ce traitement, connu sous le nom de c-hGH, a été largement utilisé au Royaume-Uni entre 1959 et 1985 pour traiter des personnes de petite taille. Au total, au moins 1 848 personnes ont reçu ce traitement. Les chercheurs ont remarqué un lien potentiel entre ce traitement et le développement ultérieur de la maladie d’Alzheimer chez ces patients.

Cette découverte remet en question l’innocuité de certains traitements médicaux administrés des années auparavant. Bien que davantage de recherches soient nécessaires pour confirmer cette hypothèse et comprendre le mécanisme exact derrière cette association, les chercheurs soulignent l’importance de la surveillance et de l’évaluation des effets à long terme de certains traitements médicaux.

La maladie d’Alzheimer est une forme de démence qui affecte la mémoire, la pensée et le comportement. Elle est généralement associée au vieillissement et à des facteurs génétiques. Cependant, cette découverte suggère qu’il existe peut-être d’autres facteurs de risque non encore identifiés.

Les patients concernés par cette étude sont pour l’instant peu nombreux, mais cette recherche ouvre une piste de réflexion importante pour les scientifiques et les médecins. Il reste encore beaucoup à apprendre sur la relation entre les hormones de croissance et le développement de la maladie d’Alzheimer.

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Il est crucial de continuer à surveiller attentivement les patients qui ont été traités avec des hormones de croissance humaine par le passé. Cette étude souligne également l’importance d’une approche approfondie et réfléchie lors de la prescription et de l’administration de traitements médicaux, afin de minimiser les risques pour la santé des patients.

Bien que cette information puisse être préoccupante, il est important de noter que la maladie d’Alzheimer reste rare chez les personnes ayant reçu des hormones de croissance. Néanmoins, cette recherche incite à une vigilance accrue et à une évaluation approfondie des risques potentiels associés à certains traitements médicaux.

En conclusion, cette étude menée par des chercheurs du Collège Universitaire de Londres met en évidence la possibilité d’un lien entre le traitement avec des hormones de croissance humaine et le développement de la maladie d’Alzheimer. De plus amples recherches sont nécessaires pour approfondir cette découverte et comprendre les mécanismes sous-jacents. En attendant, il est essentiel de maintenir une surveillance continue des patients ayant reçu ce traitement, ainsi qu’une évaluation minutieuse des risques potentiels associés à d’autres traitements médicaux.