Une résolution de l’Assemblée générale de l’ONU adoptée en 2015 a proclamé le 11 février Journée internationale des femmes et des filles de science. Pour célébrer cette journée, la France a lancé plusieurs actions, soit à l’initiative du ministère chargé de la recherche, soit d’associations telles que elles bougent soit femmes ingénieurs, et les établissements d’enseignement supérieur. Voici un aperçu de ces initiatives très réussies.
L’organisation de cette Journée est mise en œuvre par l’UNESCO et ONU-Femmes, en collaboration avec des institutions et des partenaires de la société civile qui souhaitent mettre les femmes et les filles au premier plan. Comme le rappelle l’UNESCO, l’égalité des genres est une priorité générale de l’organisation internationale et, surtout, «l’accompagnement des jeunes femmes, leur formation et leur pleine capacité à exprimer leurs idées sont des leviers de développement et de paix”.
Un rôle fondamental dans les communautés scientifiques et technologiques
Après avoir rappelé que cette initiative s’inscrit dans les objectifs du programme de développement durable à l’horizon 2030, de l’amélioration de la santé à la lutte contre le changement climatique, l’UNESCO estime que sa réussite « dépendra de la mobilisation de tous les talents ». Pour cette raison, dit l’organisation, il est nécessaire que davantage de femmes rejoignent ces secteurs, car «La recherche diversifiée élargit le bassin de chercheurs talentueux, apportant de nouvelles idées, du talent et de la créativité”. Ce jour rappelez-vous que “Les femmes et les filles jouent un rôle essentiel dans les communautés scientifiques et technologiques, et leur participation doit être renforcée”.
Pour atteindre cet objectif, le ministère français chargé de l’enquête a choisi cette date symbolique du 11 février pour officiellement décerne les prix Irène Joliot-Curie en faveur de la promotion des femmes dans la science, la recherche et l’innovation. Chaque année, ces prix récompensent courses exemplaires dans les enquêtes publiques et privées pour mettre en lumière « Carrière de femmes scientifiques qui allient excellence et énergie”. En 2023, quatre femmes ont été primées, dont une jeune mathématicienne, Nina Hadis Amini, lauréate Jeune scientifique de l’année, chercheuse internationale d’origine iranienne ayant effectué une partie de ses études en France.
rêver grand
“Moi aussi je rêve grand !” C’est la devise de la elles bougent association, qui a lancé une opération de communication le 11 février pour célébrer toutes les femmes de science et “inspirer les filles à vivre leurs rêves», et invitez-les à «rêver grand” et “explorez votre passion pour la science”. En effet, l’objectif de la elles bougent l’association est pour présenter les travaux d’ingénieur et de technicien aux femmes et aux filles. L’association compte plus de 8 000 parrains, 1 600 sièges de représentation et 300 partenaires qui luttent contre les stéréotypes qui limitent les projets pour les filles et les femmes. Concrètement, elles bougent des offres “l’égalité des chances pour les filles et les femmes afin qu’elles puissent déployer tout leur potentiel scientifique, mathématique, technique et technologique”. Une initiative d’autant plus importante que, selon un sondage auprès des associations publié le 11 février, la grande majorité des participants à l’enquête n’ont pas réalisé leurs rêves.
et concernant femmes pleines de ressourcesl’association a produit et réalisé un court métrage en collaboration avec le ministère en charge de la recherche, dans lequel des étudiants scientifiques partagent leur expérience, et notamment deux filles, Éloïse et Roxane, étudiantes ISEP (Institut supérieur d’électronique de Paris). Depuis plusieurs années, précise l’association, ils se préparent au métier d’ingénieur, ils sont passionnés par leur formation, et pour cette raison “il était important pour eux de partager leur expérience pour inspirer les futures générations d’étudiants en sciences”.
Présence de cette Conférence dans les institutions françaises
En plus de ces initiatives ministérielles ou associatives, de nombreuses institutions ont continué les leurs, dans les campagnes et partout en France. Voici quelques actions :
- Il Université Paris-Saclay a célébré la Journée internationale des femmes et des filles de science en invitant les classes des écoles et collèges pendant deux jours pour sensibiliser les filles, mais aussi les garçons, aux métiers de la recherche et “montrer la place des femmes dans la société scientifique et technologique”. Les étudiants peuvent suivre des ateliers de physique, chimie, biologie et assister à un atelier scientifique pour ingénieurs :
- Il Université de Nîmes il a également organisé une journée d’échanges entre chercheurs et lycéens pour “inspirer les carrières scientifiques et montrer leur accessibilité grâce à l’effort scolaire”, entre autres pour lutter contre “l’autocensure des filles vis-à-vis des sciences et des techniques” ;
- Il Université de La Réunion a profité de cette Journée pour promouvoir une bourse qu’il avait mise en place pour les étudiantes des filières scientifiques, et a permis à une dizaine d’étudiantes d’effectuer un stage ou de s’inscrire en année universitaire à l’étranger ;
- Il Université de Bordeaux a lancé un webinaire, «les femmes scientifiques“, présenter “stratégies à utiliser pour bâtir une carrière dans la recherche”;
- Il Université Paris Dauphine – PSL il a choisi de se focaliser sur six femmes scientifiques issues des centres de recherche des institutions qui se sont démarquées cette année-là ;
- Il Ecole Normale Supérieure de Lyon organisé l’événement Journée Sciences, un métier de femmes ! (Fête de la science, le travail des femmes !) en collaboration avec la Université de Lyon pour « montrer par l’exemple que tous les métiers scientifiques sont égaux, lire entre les lignes des stéréotypes et dépasser les croyances populaires » en accueillant des centaines de lycéennes.
chiffres clés
Selon le ministère français de l’Enseignement supérieur et de la Recherche :
- en 2020, 55 % des étudiants étaient des femmes ;
- elles ne représentaient que 41 % des étudiants des filières sciences ;
- dans le détail, 63 % des étudiants en sciences de la vie sont des femmes, mais en sciences fondamentales elles ne sont que 31 % ;
- 28 % des diplômés en ingénierie étaient des femmes en 2020. Elles étaient 22 % en 2000.
“Introverti hardcore. Pionnier de la bière. Amoureux d’Internet. Analyste. Spécialiste de l’alimentation. Passionné de médias sociaux.”