- Huit villes étaient candidates pour accueillir des matchs de football aux Jeux olympiques de 2024, pour sept places. Toulouse n’a pas été sélectionné.
- Laurence Arribagé et Philippe Plantade, respectivement en charge des sports à la mairie et à la métropole, réagissent à cette décision.
- La ville rose avait baissé son budget olympique, avec un concept de fan zone qui n’a pas forcément convaincu les organisateurs des Jeux.
Il y avait huit candidats pour sept places. Et c’est Toulouse cela a échoué. La ville rose n’accueillera aucun match du tournoi de football
des JO 2024. La nouvelle est tombée ce jeudi à midi de la bouche de
Tony Estanguet. A l’issue d’un conseil d’administration, le président du comité d’organisation (Lame) a énuméré les chanceux choisis: Marseille, Bordeaux, Lyon, Saint-Etienne, Nice, Paris, Nantes.
Toulouse avait été avertie de sa marginalisation bien avant. ” Président [de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc] Il m’a alerté à 8 heures du matin ce matin, comme l’indique Philippe Plantade, responsable des sports dans la métropole. Je respecte ce choix, il faut toujours un perdant. Nous sommes un peu déçus, c’est comme perdre une élection. Mais nous allons récupérer. Nous avons la Coupe du monde de rugby l’année dernière [en 2023]. »
Bordeaux, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Paris et Saint-Etienne accueilleront les tournois de football féminin et masculin des Jeux Olympiques ⚽
7 villes, 7 stades, un seul typhon, le # Paris2024 pic.twitter.com/Hyeqbo7akm
– Paris 2024 (@ Paris2024) 17 décembre 2020
«Il faut accepter cette décision», ajoute Laurence Arribagé, assistante sportive (LR) à la mairie de Toulouse. Cela ne veut pas dire que nous n’allons pas participer à l’aventure et que nous n’allons pas développer des actions autour du label “Terre de Jeux 2024”. »
En septembre 2017, suite à l’attribution des Jeux Olympiques de Paris, le Stade était l’un des neuf espaces désignés pour accueillir entre sept et huit matches des tournois de football masculin et féminin. Mais la crise sanitaire liée à Covid-19 est passée par là. Il a contraint Paris 2024 à revoir son budget à la baisse et à réorganiser les événements.
Victime de la réduction du site et de votre budget
En septembre 2020, le nombre de sites pour accueillir des matchs de football est passé à sept, et un nouvel appel à candidatures a été lancé, avec huit prétendants, alors que Lille était «redirigé» vers le handball. C’était fatal à Toulouse, qui avait également réduit son budget olympique.
«Nous avions réduit le montant initial de 5 millions à 3,5 millions d’euros, explique Philippe Plantade, également maire (droits divers) de Bruguières. Nous la considérons comme une somme normale pour ce type d’événement, dans un contexte particulier où les clubs souffrent. “
Économies liées à la zone de ventilation requises par les spécifications Cojo. Plus exactement, cette installation aurait été rattachée à Toulouse Plages, déplacée sur l’île du Ramier, à la place de l’ancien parc des Expos qui est actuellement en cours de destruction. «Nous avons voulu profiter de l’événement pour créer une fan zone de qualité, quasi unique en France, à proximité du Stade», détaille l’élu. Cela aurait été moins cher, très populaire. Elle n’a peut-être pas été très bien accueillie ou comprise. “
“Il n’aurait pas été une fan zone du même type que celle de l’Euro 2016, mais il faut comprendre que nous avons aussi des contraintes budgétaires”, poursuit Laurence Arribagé. Ayant participé avec Philippe Plantade au grand oral de novembre dernier, le comité d’organisation a semblé séduit par ce que nous proposions. Notre cas était très bien documenté. Nous avons mis le stade à disposition gratuitement, ce qui n’était pas le cas pour l’Euro 2016 et ne le sera pas pour la Coupe du Monde de Rugby. Mais les organisateurs devaient aussi prendre des décisions. “
Ainsi, loin de la Ville Rose, les Jeux Olympiques auront lieu, du 26 juillet au 11 août 2024. En particulier, les matchs de football féminin que Toulouse avait particulièrement pris en compte. «Cela continue d’être l’un des événements mondiaux les plus importants», lance Laurence Arribagé. Toulouse doit se l’approprier, même si elle n’héberge pas de matches. Toutes les villes n’hébergent pas une discipline des Jeux, et pourtant c’est une célébration qui brille sur tout le territoire. “
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