Nouvelles consignes de surveillance pour les adolescents vaccinés contre le papillomavirus humain

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a récemment mis à jour ses recommandations de surveillance pour les adolescents vaccinés contre le papillomavirus humain (HPV). Cette décision fait suite à la chute mortelle d’un jeune homme qui a fait un malaise après avoir été vacciné dans son collège.

Selon les nouvelles directives, les adolescents doivent rester allongés ou assis par terre pendant les quinze minutes suivant l’injection. Cette mesure vise à prévenir tout risque de blessure en cas de malaise post-vaccinal, l’un des principaux effets indésirables du vaccin.

Auparavant, seul une surveillance des élèves dans le quart d’heure suivant l’injection était recommandée, sans préciser dans quel cadre. Cependant, suite à cet événement tragique, l’ANSM a ressenti le besoin de renforcer les directives afin d’assurer la sécurité des adolescents.

Une enquête a été ouverte en Loire-Atlantique suite au décès d’un élève de 5e du collège Saint-Dominique à Saint-Herblain près de Nantes. Bien que les malaises post-vaccinaux soient peu fréquents et rapidement résolutifs, l’ANSM indique qu’ils peuvent correspondre à une réaction psychogène à l’injection et s’accompagner de tremblements ou de raideurs.

Il est donc crucial de prendre des mesures de précaution pour éviter tout accident. Les parents sont invités à informer leurs enfants des nouvelles consignes de surveillance et à les sensibiliser à l’importance de rester allongés ou assis après avoir reçu le vaccin.

L’ANSM rappelle que le vaccin contre le papillomavirus humain est crucial pour prévenir certains cancers, notamment le cancer du col de l’utérus. Il est donc essentiel de continuer à vacciner les adolescents, tout en veillant à leur sécurité lors de l’administration du vaccin.

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Ces nouvelles recommandations de surveillance seront désormais appliquées dans tous les établissements scolaires lors des campagnes de vaccination contre le papillomavirus humain. L’ANSM espère ainsi éviter tout incident similaire et assurer la sécurité des jeunes vaccinés.