L’épopée monégasque lors de la Ligue des champions 2003-2004 a marqué la carrière de Jérôme Rothen. Bon et mauvais …

Avant de PSG, battu en finale C1 cet été par le Bayern (1-0), le dernier club de L1 à atteindre la finale de la Ligue des champions a été leur, au terme d’une épopée signée au cours de l’exercice 2003-2004 et par un douloureux revers concédé à Gelsenkirchen face à Porto (0-3). Cette saison-là, Jérôme Rothen a vécu une expérience unique au sein de l’effectif monégasque. Avec la clé de quelques merveilleux souvenirs, bien sûr, mais aussi de quelques blessures. Non seulement lié au résultat malheureux.

En effet, l’ancien international tricolore conserve une certaine amertume du quatrième victorieux face à la Real Madrid. En temps additionnel pour le match retour, remporté 3-1 par les hommes de Didier Deschamps et synonyme d’élimination pour les meringues, Jérôme Rothen aurait subi une insulte grossière de la part d’un Zinedine Zidane qui venait de le sécher: ” Lève-toi, fils de pute! Des propos qui résonnent encore 16 ans plus tard dans la mémoire du milieu de terrain gaucher devenu consultant.

“Ces mots, je ne comprends pas”

« C’est un point noir pour moi dans ma carrière. Et dans la relation que je pourrais avoir avec Zizou, raconte Jérôme Rothen ce lundi sur les ondes de RMC. Nous nous connaissions en équipe de France. A ce moment-là, je ne le comprends pas car j’avais une bonne relation avec lui, même si ce n’est pas quelqu’un qui parle beaucoup. Dans cette action, il y a une faute en moi. J’ajouterai plus, mais nous sommes à la fin de la partie. Nous menons 3-1, nous sommes qualifiés et l’objectif est que le chronomètre tourne vite. Je gagne du temps. Zizou perd le ballon et il y a de la frustration de sa part car là, ils se font gifler. C’est le Real Madrid, les Galacticos, qui sont éliminés par le petit Monaco, après avoir gagné 4-2 au match aller. Ils ne s’attendaient pas à ce match fou … »

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Dans ce programme dédié à la mémoire des ex-footballeurs, celui qui a porté la tunique bleue 13 fois insiste, clairement encore marqué par ce choc aujourd’hui: ” Je peux comprendre la frustration et la nervosité. Mais ces mots, je ne les comprends pas par rapport à quelqu’un que vous connaissez, avec qui vous vous êtes entraîné et avec qui vous avez joué en équipe nationale. Je ne vous dis pas d’être les meilleurs amis, mais quand même. Des insultes, sur le terrain, peuvent arriver. Et ça m’est arrivé aussi. Mais envers quelqu’un avec qui tu partageais la même chemise, à côté de qui tu étais assis dans les vestiaires, je pense qu’il y a des limites. »

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