Les cicatrices du port de Beyrouth restent visibles trois ans après l’explosion de nitrate d’ammonium. L’explosion a causé la mort de plus de 220 personnes et blessé 6 500 autres. Malgré le temps écoulé, la ville n’a pas encore réussi à se relever complètement de cette tragédie.

Un immeuble défiguré témoigne de l’absence de travaux de reconstruction. Les habitants se sentent abandonnés par le gouvernement, l’État, les députés et les ministres. Ils expriment leur frustration et leur colère face à l’inaction des autorités alors que leurs maisons sont toujours en ruines.

L’explosion a détruit 85 000 logements, affectant ainsi la vie quotidienne de plus de 300 000 habitants de Beyrouth. Trois ans plus tard, de nombreuses familles vivent toujours dans des abris de fortune, incapables de reconstruire leurs maisons.

La reconstruction de la ville nécessite encore des centaines de millions d’euros. Malgré les promesses de financement de la communauté internationale, les fonds tardent à arriver et les chantiers de reconstruction peinent à démarrer.

Les habitants de Beyrouth espèrent que le gouvernement prendra enfin des mesures concrètes pour les aider à reconstruire leur vie. Ils réclament également une véritable enquête sur les responsabilités de cette explosion, afin que justice soit rendue aux victimes.

En attendant, de nombreux chantiers de reconstruction restent à réaliser dans toute la ville. Les habitants sont contraints de vivre avec les stigmates de cette catastrophe, dans l’attente d’une aide qui tarde à se concrétiser.

La population de Beyrouth refuse de baisser les bras et continue de se battre pour un avenir meilleur. Ils espèrent que leurs voix seront enfin entendues et que les promesses de reconstruction seront enfin tenues. Trois ans après l’explosion, il est temps d’agir pour que Beyrouth retrouve sa beauté et sa vitalité.

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