Emmanuel Macron s’est dit “Très surpris” par la vidéo révélée par les médias Loopsider Exposition de trois policiers battant un producteur de musique noire à Parisa fait savoir l’Elysée vendredi 27 novembre. C’est la première réaction officielle du chef de l’Etat sur ce dossier qui suscite la polémique, même au sein de la majorité.
Le président de la République a reçu jeudi son ministre de l’Intérieur et lui a demandé de prononcer des sanctions très claires contre la police, a également indiqué une source gouvernementale. Les policiers impliqués dans l’arrestation du producteur de musique ont été suspendus et Gérald Darmanin, qui a repris l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), a annoncé jeudi soir sur France 2 qu’il demanderait son limogeage si les faits étaient confirmés.
Tout en exprimant son “soutien indéfectible” à la police dans son ensembleGérald Darmanin a ajouté:
«Quand il y a des gens qui jouent, ils doivent enlever l’uniforme de la République, ils doivent être punis, ils doivent quitter ce travail, ils doivent être punis par la justice. “
Vendredi, le parquet de Paris a indiqué que les quatre policiers qui font l’objet d’une enquête sont convoqués pour être entendus en garde à vue dans les locaux de l’IGPN.
“Une attaque contre les missions du Parlement”
Cette affaire survient au milieu d’une polémique sur le droit de capturer des images de la police en opération. Compte tenu du tollé suscité par l’article 24 du projet de loi “Sécurité mondiale” qui veille à la diffusion des images de policiers, le Premier ministre Jean Castex a annoncé jeudi la création d’un “Commission indépendante chargée de proposer une nouvelle écriture” de l’article, après une réunion avec des représentants de syndicats de rédacteurs de presse et de groupes de journalistes.
L’article controversé, voté en première lecture par l’Assemblée nationale et que les projets de sanction de la diffusion malveillante de l’image des policiers et des gendarmes doivent être présentés au Sénat. Elle est d’autant plus critiquée par les opposants qu’une succession de cas de violences policières présumées a fait sensation dans le pays ces derniers jours.
Vendredi, le président de l’Assemblée nationale, Richard Ferrand, a rencontré le Premier ministre pour l’informer de sa “Grande émotion”, partagée par les députés, et de déclarer leur opposition à l’initiative consistant à confier à un organe extérieur au Parlement la tâche de réécrire le texte d’un projet de loi issu des travaux parlementaires. Est “Cela constituerait une attaque contre les missions du Parlement, qui est le seul qui rédige et vote la loi”, il argument. Et insistez:
«Le gouvernement peut consulter les comités d’experts à sa guise. Cependant, nous avons convenu que ceux-ci ne peuvent en aucun cas remplacer le travail parlementaire. “
Un court-circuit, selon les députés
Les députés de La République en marche (LRM), qui ont voté à contrecœur en faveur de cet article ou tenté en vain de le modifier, considèrent en fait la nomination de cette commission comme un court-circuit. L’initiative a provoqué “Étonnement” par Christophe Castaner, chef du groupe LRM à l’Assemblée, désireux de défendre le travail parlementaire, et au-delà de nombreux députés, y compris des oppositions.
Le vice-président (LRM) de l’Assemblée nationale, Hugues Renson, a pour sa part estimé que “Il est parfois plus sage d’abandonner que de persister” : «Les comités Theodule pour sauver les appareils, ça ne marche pas. “ Le président du Sénat, Gérard Larcher (Les Républicains) a également interrogé Jean Castex ce vendredi “abandonner” à votre projet de commission.
De son côté, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Marc Fesneau, a tenté de rassurer le LCI vendredi: “Nous pouvons créer des comités pour essayer d’éclairer le gouvernement, mais le dernier mot est pour les parlementaires, les sénateurs et les députés, qui font la loi et font souvent un travail extraordinaire.”, a-t-il assuré. “La question n’est pas de trouver une issue” à la polémique engendrée par l’article 24, il s’agit “Garantir la liberté d’expression”il ajouta.
M. Fesneau a cependant noté que “L’article 24 ne [lui] n’apparaît pas, comme écrit […], afin d’éviter de diffuser des images comme ‘ de l’évacuation d’un camp de migrants lundi et vous battre le producteur de musique Michel Zecler.
Matignon a déclaré dans un communiqué que l’intention du gouvernement “n / a[vait] n’a jamais été et jamais [serait] ne portent jamais atteinte à la liberté d’expression et aux principes de la loi de 1881 “. Le Premier ministre a annoncé mardi qu’il transmettrait le texte au Conseil constitutionnel pour “S’assurer” de sa conformité avec les droits et libertés garantis par la Constitution.
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