L’anecdote est bien connue mais elle a marqué l’équipe lilloise à l’époque. Adil Rami, ancien défenseur du club (2006-2011), est revenu sur la gifle que Franck Béria avait donnée à son jeune coéquipier de l’époque, Eden Hazard.
“Je vois Eden avec une joue rouge”
«Je n’ai pas compris ce qui s’est passé, confie Rami dans une interview avec le RTBF. J’ai entendu une gifle infernale, je vais au vestiaire, je vois Eden avec une joue rouge. Eden n’était pas un putain de bâtard, tout le monde l’aimait. Sur le côté, je vois Franck Béria qui était tendu. Puis j’ai entendu dire qu’Eden avait placé Beria dans sa coiffure. Problème, la femme de Beria était également présente. Quand Eden a tendu la main pour dire bonjour, elle a eu un flash-back. “
Grégory Tafforeau, latéral gauche de l’équipe à l’époque, avait déjà raconté cette histoire dans ‘Le Vestiaire’ au RMC Sport en 2017. «Depuis la salle de musculation, j’entends le terrain monter et j’entends un gros claquement, m’avait expliqué l’ancien défenseur. J’entre et vois Eden debout. Il joue et Franck Béria, une crème, les yeux injecté de sang “.
Plestan l’avait également frappé
S’il avait induit en erreur tous ses partenaires en rejoignant très jeune l’effectif professionnel, l’international belge a également provoqué des grincements de dents auprès des cadres. Nicolas Plestan, ancien défenseur, a également été une gifle pour Hazard.
«Il était jeune et est entré dans le vestiaire en tant que dilettante», a rappelé l’ancien Monégasque au Vestiaire en 2017. Il s’est formé au CFA, puis auprès des professionnels. Il a mal parlé de nous lorsqu’il est arrivé au CFA. Un matin, il est venu me tendre la main et je lui ai dit: «tu me donnes la main mais tu me donnes par l’arrière». C’est un mec sympa, Eden, mais là je «tchip» (bruit de langue et de lèvres émettant une forme de dédain, ndlr) et je l’ai giflé. Ce n’est pas une fierté, mais cela fait partie de la vie dans les vestiaires. Pour moi, il y avait un manque de respect et il avait déjà manqué de respect à un autre joueur, Franck Béria, deux semaines auparavant. Le lendemain, on s’est encore dit bonjour, l’histoire est passée et il ne me l’a jamais reproché. celui que j’aimais, c’était un gars super charmant qui s’est mis au travail. “
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