Depuis le 1er septembre 2020, l’utilisation d’un masque est obligatoire dans les espaces de travail fermés et partagés. Renseignez-vous sur le reste des mesures envisagées et celles déjà applicables dans le domaine des affaires pour lutter contre la propagation du coronavirus.
[Mise à jour du lundi 31 août 2020 à 15h50] Il n’y a pas encore de texte officiel, mais des informations sur la nouvelle version du protocole de santé dans les entreprises commencent à arriver. Suite à l’avis du Conseil supérieur de la santé publique, le secrétaire d’Etat chargé des pensions et de la santé au travail Laurent Pietraszewski a présenté ce lundi 31 août aux partenaires sociaux les exceptions prévues pour l’utilisation du masque obligatoire. Ils doivent dépendre de la zone (rouge, orange ou vert) dans lequel se situe le département, selon Gérard Mardiné, secrétaire général de la CFE-CG. En détails:
- Dans la zone verte, l’utilisation d’un masque ne serait pas obligatoire si la ventilation ou la ventilation est suffisante, si des écrans peuvent être installés entre les postes de travail ou si les employés peuvent être équipés de visières.
- Dans la zone orange il ne serait pas obligatoire de porter un masque si, en plus des conditions à remplir dans la zone verte, un extracteur permet d’évacuer l’air par le haut et si les volumes sont importants
- Enfin, dans la zone rouge, le ministère devrait réimposer, en plus de l’obligation de porter un masque, la règle de quatre mètres carrés comme surface minimale par personne.
Modalités d’ajustement confirmées par la délégation du ministre du Travail au Figaro: «Il y aura de la flexibilité pour retirer le masque dans un open space pendant quelques minutes en fonction de la circulation du virus dans la zone, du volume de bureaux, du nombre d’employés présents … . […] En général, il y aura moins de critères à remplir pour retirer le masque dans un espace ouvert de la zone verte que dans la zone orange, et il sera parfaitement interdit de le retirer en état d’urgence sanitaire ».
Pour rappel, la nouvelle version du protocole de santé, qui doit détailler, entre autres, l’obligation de porter un masque dans les affaires à compter du 1er septembre, devrait être publiée ce lundi 31 août. A partir de ce mardi le port d’un masque devient obligatoire dans tous les espaces de travail fermés, à l’exception des bureaux individuels non partagés. Parmi ces espaces de travail «fermés et partagés» dans lesquels l’utilisation du masque est obligatoire, on retrouve bien sûr les open spaces mais aussi les salles de réunion, couloirs, vestiaires … C’est l’un des changements prévus et annoncés dans un communiqué de presse du ministre du Travail le 18 août 2020.
La ministre du Travail Elisabeth Borne a toutefois rappelé ce dimanche 30 août que certaines activités professionnelles étaient “à peine compatibles avec la” règle de base “, très simple, qui” s’impose à tout le monde “à partir de ce mardi dans les entreprises, à savoir comment «porter le masque de manière systématique dans une entreprise quand il y en a plusieurs». «Nous identifierons avec les partenaires sociaux les activités qui, par nature, ne sont pas très compatibles avec l’utilisation du masque et nous verrons les réponses que nous pouvons donner», a-t-elle également déclaré sur BFMTV C’est notamment le cas dans les «ateliers», comme les «garages», où «l’effort physique est requis» et où les salariés peuvent être «dispensés de porter un masque». «si« l’atelier est bien ventilé “, avec partnes [qui] «Ils sont loin», a-t-il illustré. Le ministre a également souligné qu’un décret avait déjà été pris pour dispenser les «chanteurs d’opéra» du port du masque. Des discussions auront également lieu cette semaine pour définir les modes appropriés de prévention en milieu froid (-18 degrés).
En cas de non-respect de l’obligation de porter le masque dans les espaces de travail concernés, dont les conditions d’application seront détaillées dans un prochain décret, a prévenu la ministre du Travail Elisabeth Borne au micro d’Europa 1 le 24 août. que pourrait-il y avoir sanctions “contre les employés fautifs, en particulier sous la forme de “avertissementCompte tenu du délai serré entre la publication des modalités d’application de ce nouveau protocole et son entrée en vigueur, une période de bienveillance sera accordée, toujours selon Gérard Mardiné de la CFE-CG. Veuillez noter que les employeurs doivent collectereur CSE.
L’exécutif continue également recommander le télétravail, notamment dans les «zones de circulation active du virus», car il permet, entre autres, de limiter le nombre de personnes dans les transports publics. Sur ce point, Jean-Baptiste Djebbari, vice-ministre chargé des Transports, a déclaré mercredi 26 août à RTL que le gouvernement allait encourager entreprises pour accélérer les heures d’arrivée de leurs salariés, pour éviter les grandes foules pendant le transport aux heures de pointe.
Le ministère du Travail a publié une nouvelle version du protocole national de déconfinement 24e Juin dernier, mis à jour le 3 août, qui remplace les anciens mais aussi les 90 guides et fiches de poste élaborés conjointement par le ministère du Travail, les autorités sanitaires, les branches professionnelles et les partenaires sociaux. Nomination d’une référence COVID-19[feminine, distanciation physique, télétravail … Mise à jour des principaux changements par rapport au document initial publié le 3 mai.
Dans la nouvelle version du protocole de santé en entreprise, chaque collaborateur doit pouvoir disposer d’un espace lui permettant de se maintenir à une distance d’au moins un mètre de toute autre personne (collègue, client, usager, prestataire, etc.).
Si un écart d’au moins un mètre ne peut pas être observé ou ne peut pas être observé, un masque pour le grand public c’est obligatoire. Et si cela n’est pas toujours possible, le ratio de 4 mètres carrés par salarié peut être utilisé, mais uniquement à titre indicatif, contrairement à ce qui prévalait auparavant.
Un benchmark Covid-19 doit être désigné dans les entreprises. Dans les petites structures, ce rôle peut être joué par le gestionnaire. La référence Covid est responsable de la mise en œuvre des mesures en vigueur et de ce que les salariés en sont dûment informés. Votre identité et votre nouvelle mission doivent également être communiquées à tout le personnel de l’entreprise.
Le télétravail n’est plus la norme, mais il reste une manière privilégiée d’organiser le travail. Pour les personnes à risque de développer une forme grave de la maladie Covid-19 ou vivant avec des personnes à risque, les employeurs devraient encourager le télétravail. Il doit faire l’objet d’une demande des personnes intéressées. Le certificat d’isolement, qui permettait aux personnes résidant avec des salariés à risque de rester chez eux en cas d’impossibilité de télétravail, n’est plus une option à partir du 31 août 2020, comme prévu dans un décret publié au Journal officiel le 30 août 2020.
Le nombre d’employés sur le site n’est plus limité à compter du 22 juin. Pour rappel, sur la base de l’avis du Conseil supérieur de la santé publique (HCSP) du 24 avril 2020, l’exécutif avait choisi de maintenir un critère «universel» d’occupation maximale des espaces ouverts au public et en milieu de travail ( notion de “jauge”). La surface à prendre en compte par l’employeur était la surface résiduelle de l’espace considéré, c’est-à-dire la surface réellement disponible, après déduction des parties occupées. Pour un immeuble de bureaux par exemple, cette surface représentait environ 80% de la surface totale, compte tenu notamment des espaces de circulation. Ainsi, un établissement d’une superficie résiduelle de 160 mètres carrés pourrait héberger 160/4 simultanément. Cela fait 40 personnes ou employés.
Là encore, les règles sont assouplies. À compter du 22 juin, un indicateur doit être prévu à l’entrée des lieux communs permettant, une fois que le nombre maximum d’employés présents a été déterminé, de connaître ce nombre avant d’entrer, ainsi qu’un dispositif équivalent permettant de connaître le nombre de sorties surtout si l’entrée est loin de la sortie. Les portes des espaces communs doivent rester ouvertes si possible pour éviter le contact des mains avec les surfaces (poignées, etc.)
Le nouveau protocole publié par le ministère du Travail Il contient plusieurs dispositions relatives au nettoyage des locaux:
- Les espaces clos doivent être régulièrement ventilés hors de la présence de personnes (au préalable, obligation de ventiler les espaces clos toutes les 3 heures, pendant quinze minutes à chaque fois)
- Le fonctionnement et la maintenance du CMV doivent être vérifiés
- Les ventilateurs ne doivent pas être utilisés si le flux d’air est dirigé vers des personnes.
- Il en va de même avec les systèmes de climatisation: soumis à des contrôles périodiques, ils doivent éviter de générer des flux d’air vers les personnes et recycler l’air, en recherchant la filtration la plus efficace en termes de santé.
- Nettoyage «fréquent» (au lieu de plusieurs fois par jour avant) des surfaces et objets régulièrement touchés (boutons d’ascenseur) à l’aide d’un produit actif sur le virus SARS-CoV-2 pour assurer la désinfection.
- Nettoyage régulier des sols.
La généralisation des tests ou de la prise de température dans une entreprise est interdite. L’employé a le droit de refuser le contrôle de température par l’entreprise.
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