Une étude récente de l’université de Columbia a révélé la présence massive de nanoplastiques dans l’eau en bouteille. Selon cette étude, la concentration de plastiques dans l’eau en bouteille est 100 fois plus élevée que prévu, variant de 130 000 à 240 000 particules par litre. Ces particules proviennent principalement de l’érosion des bouteilles en plastique au contact de l’eau.

En France, il est estimé que chaque personne ingère entre 15 et 30 millions de mini-bouts de plastique chaque année en buvant de l’eau en bouteille. Ce constat soulève des interrogations sur l’impact de ces nouvelles découvertes, d’autant plus que la France est le premier exportateur mondial d’eaux minérales.

Pourtant, les Français sont des buveurs mixtes, consommant à la fois de l’eau en bouteille et de l’eau du robinet. La sensibilisation environnementale croissante a d’ailleurs entraîné une baisse de la consommation d’eau en bouteille en France. Les préoccupations concernant la raréfaction de la ressource en eau et sa pollution se font également ressentir parmi les consommateurs français.

Heureusement, les eaux du robinet en France sont généralement de bonne qualité et font l’objet de contrôles réguliers. Néanmoins, les effets des nanoplastiques sur la santé sont encore peu connus, mais la présence de perturbateurs endocriniens dans l’eau potable pose des questions.

Certains consommateurs se tournent donc vers des dispositifs de traitement domestiques de l’eau, bien que leur efficacité soit remise en question. Toutefois, des solutions plus globales sont envisagées pour réduire l’impact environnemental de la consommation d’eau en bouteille, comme le retour de la consigne en verre et la fin des emballages plastiques à usage unique.

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Il est donc essentiel de continuer à sensibiliser la population sur les enjeux liés à la présence de nanoplastiques dans l’eau en bouteille, et de chercher des solutions alternatives plus durables pour préserver la santé de l’environnement et des consommateurs.