Beaucoup de faits : un satellite de MétéoSuisse à Loèche, dans le sud de la Suisse. © Keystone / Jean-Christophe Bott

Après que les autorités fédérales ont signé des accords l’année dernière avec cinq fournisseurs internationaux de services cloud, le premier chargement de données, du service météorologique national, a été externalisé.

Ce contenu a été publié le 16 avril 2023
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swissinfo.ch/dos

MétéoSuisse stocke désormais des “données météorologiques et climatiques” sur un serveur basé en Suisse et exploité par Amazon Web Services, le NZZ am Sonntag écrit le journal dimanche.

Une porte-parole du service météorologique a déclaré au journal que la décision de modifier les données était basée sur le désir d’une plus grande fiabilité. Il était également motivé par le problème des “volumes de données considérablement plus importants”, a-t-il déclaré.

MétéoSuisse est ainsi devenu le premier organisme officiel suisse à profiter des accords, d’une valeur de 110 millions de francs suisses (123 millions de dollars), finalisés l’an dernier avec Alibaba, Amazon, IBM, Microsoft et Oracle.

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La décision des autorités suisses d’externaliser une certaine quantité de stockage de données a retenu l’attention lors de son annonce en 2021, notamment en raison de l’apparition d’une société chinoise (Alibaba) sur la liste et de l’absence de tout fournisseur suisse. Des craintes générales en matière de sécurité ont également été exprimées, notamment par le commissaire suisse à la protection des données, qui a déclaré que certaines de leurs préoccupations n’avaient pas été suffisamment prises en compte lors de la procédure d’appel d’offres.

Le Tribunal administratif fédéral a également enquêté sur une action en justice intentée par Google après avoir perdu son offre pour remporter une partie du contrat. Google a ensuite retiré l’appel.

Selon le NZZ am SonntagDeux autres organes de l’administration fédérale finalisent actuellement le processus d’externalisation des données vers des serveurs, tandis qu’une demi-douzaine d’autres étudient la possibilité de le faire.

Les autorités ont précédemment déclaré que les nuages ​​​​servaient principalement à stocker des informations publiques “qui ne nécessitent pas de protection particulière”, par exemple des données déjà publiques. Il NZZ am Sonntag écrit que lorsqu’il s’agit de télécharger des informations “internes”, c’est-à-dire non publiques, le serveur en question doit être physiquement situé en Suisse, même s’il est exploité par une société américaine ou chinoise.

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