RÉCIT – L’accord conclu fin juillet avec Daniel Kretinsky pour sauver le groupe Casino a entraîné des pertes accumulées depuis lors. Afin de faire face à cette situation, des centaines d’hypermarchés et de supermarchés pourraient être vendus, ce qui risque de causer des problèmes sociaux.

Jean-Charles Naouri, PDG de Casino, se sentait soulagé et satisfait de l’accord conclu avec Daniel Kretinsky le 30 juillet. Cependant, il est résigné à perdre le contrôle absolu qu’il exerce sur le distributeur stéphanois depuis des décennies.

Le consortium composé de Daniel Kretinsky, Marc Ladreit de Lacharrière et le fonds britannique Attestor prendra le contrôle de Casino à la fin du premier trimestre 2024. Cette acquisition sera possible grâce à une augmentation de capital où le consortium injectera 1,2 milliard d’euros.

En échange de cette injection de capital, Casino se débarrassera de 5 milliards de dettes. Cela soulage le groupe d’un fardeau financier considérable, mais cela signifie également une perte de contrôle pour Jean-Charles Naouri.

Cette situation a des conséquences importantes sur le groupe Casino. Les pertes s’accumulent et il est prévu que des centaines de magasins soient vendus, ce qui entraînera probablement des licenciements et des difficultés sociales. Le sort des employés de ces magasins est incertain et il est essentiel de mettre en place des mesures d’accompagnement pour minimiser les conséquences sociales de cette restructuration.

En conclusion, l’accord conclu avec Daniel Kretinsky pour sauver le groupe Casino a conduit à des pertes et à la perspective de vendre de nombreux magasins. Le PDG Jean-Charles Naouri accepte de perdre le contrôle du distributeur stéphanois, mais les conséquences sociales de cette situation sont préoccupantes. Il est essentiel de trouver des solutions pour minimiser les répercussions sur les employés et préserver l’emploi dans ces magasins.