PARIS (Reuters) – Le gouvernement français et l’exécutif de l’Union européenne sont sur le point de s’entendre sur les conditions d’un plan de sauvetage pour Air France, qui, comme d’autres compagnies aériennes, a été touchée par la pandémie de coronavirus, a rapporté Le Monde.

L’accord attendu verrait Air France abandonner moins de créneaux de vol sur sa base parisienne que ce que la Commission européenne avait initialement demandé, notamment à l’aéroport d’Orly, a indiqué le journal dans un rapport publié vendredi soir.

Contactée par Reuters, une porte-parole de la Commission a déclaré qu’elle était en contact avec les autorités françaises. “Nous ne pouvons pas préjuger du moment ou du résultat de ces contacts”, a-t-il ajouté.

Air France et le ministère français de l’Économie ont refusé de commenter.

Le groupe Air France-KLM a enregistré une perte nette de 7,1 milliards d’euros (8,38 milliards de dollars) l’an dernier.

Il a reçu 10,4 milliards d’euros de prêts et de garanties de la France et des Pays-Bas et a négocié une recapitalisation soutenue par l’État, les régulateurs de l’UE cherchant des concessions de créneaux horaires dans les aéroports de Paris-Orly et d’Amsterdam-Schiphol.

Dans le cadre d’un plan présenté à Bruxelles, la France échangerait un prêt d’actionnaire de 4 milliards d’euros accordé à Air France-KLM l’année dernière contre une dette hybride ou à perpétuité, ont indiqué les sources.

Air France et ses syndicats avaient résisté aux demandes de l’UE de concessions de machines à sous à Orly.

Les concessions de créneaux pour KLM n’ont pas encore été convenues entre la Commission et le gouvernement néerlandais, ont déclaré Le Monde et le quotidien français Les Echos.

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(1 USD = 0,8477 euros)

(Reportage de Gus Trompiz, Francesco Guarascio, Laurence Frost et Gilles Guillaume; édité par Jan Harvey)