La vaccination des collégiens de 5e contre le papillomavirus est loin des attentes, avec seulement 10 à 15% des élèves ayant reçu une première dose de vaccin. Ce chiffre est loin de l’objectif fixé à 30%, et même dans la région Grand-Est, considérée comme un “bon élève” en matière de vaccination, seulement 7 486 élèves ont été vaccinés sur un objectif de 19 311.

Face à ce constat, il est possible pour certains adolescents d’être vaccinés en dehors du collège par des professionnels de santé. Cependant, il est essentiel de communiquer davantage sur l’importance de la vaccination chez les jeunes adolescents. En effet, la campagne de vaccination a été entravée par une organisation administrative complexe, ce qui a pu décourager certains parents et élèves à se faire vacciner.

Il est crucial de faire du cancer du col de l’utérus une maladie du passé en vaccinant les adolescents. En France, le cancer du col de l’utérus est responsable de près de 1 000 décès chaque année. Le vaccin contre le papillomavirus permet de prévenir ce type de cancer, qui est souvent diagnostiqué chez les femmes entre 25 et 34 ans.

Pour enrayer cette situation, il est primordial que les autorités sanitaires intensifient leurs efforts de sensibilisation et d’information. Les parents doivent être conscients de l’importance de la vaccination pour leurs enfants afin de les protéger contre le papillomavirus. Les professionnels de santé doivent également être mobilisés pour proposer le vaccin aux adolescents et répondre à leurs questions éventuelles.

La vaccination des collégiens de 5e est une mesure essentielle pour prévenir le cancer du col de l’utérus et protéger la santé future de nos jeunes. Il est maintenant temps d’agir et de faire de la vaccination une priorité pour lutter contre cette maladie. Ensemble, nous pouvons faire du cancer du col de l’utérus une maladie du passé.