Pour le troisième match de son équipe en sept jours, André Villas-Boas, qui a répété à qui voulait entendre que Yuto Nagatomo n’était pas prêt, a décidé de lancer l’arrière gauche japonais. Pour la première fois dans l’histoire de la Première Division, deux internationaux japonais se sont alignés dans la même équipe au coup d’envoi. hier, contre Lille (1-1). L’OM restera à jamais la première dans de nombreux domaines. Sauf que l’ex-joueur de l’Inter Milan, peu encouragé, s’est retrouvé malgré lui à l’origine du but lillois.
Mandande (7/10)
Vigilant pour repousser une frappe de Celik (43) et une frappe de David (62), le capitaine olympique n’a rien pu faire contre le but du Brésilien (47) et son coup franc (66). Mais sans lui, le score aurait pu être plus lourd, comme son arrêt sur une tête d’André (75e).
Sakai (5,3 / 10)
Aligné de son côté favori, le latéral droit a pris un bon départ avant de sombrer dans un anonymat inquiétant. Cependant, leurs centres mal dosés ont été notés. Passé par la gauche avec l’entrée en jeu de Bouna Sarr, il est resté très neutre.
Alvaro (5/10)
Aucune erreur ni faute grave, mais pas une intervention irréprochable. L’Espagnol a été sanctionné par l’arbitre pour une faute sur Yilmaz (65).
Voiture Caleta (5/10)
Le Croate a beaucoup marché, probablement trop pour rentrer dans un rythme et bâillonner le couple David-Yilmaz. A son crédit, une tête d’un coin s’est écrasée à l’extérieur du cadre (55).
Nagatomo (3,3 / 10)
Pour la première fois en Ligue 1, l’arrière gauche n’a pas brillé. Pour dire le moins. André Villas-Boas a répété qu’il n’était pas encore prêt et que tout le monde pouvait le voir. Impliqué dans l’ouverture du tableau de bord du Losc, l’ancien Interista a été renversé par Araujo (47 ans) indécemment. Il était même sur le point de commettre un autre ballon après avoir perdu le ballon aux pieds du Brésilien … Sanctionné à la 20e pour une faute tardive sur Araujo, il a logiquement été remplacé par Bouna Sarr (5/10) (60), qui excellait à éviter le danger dans une offensive lilloise (74).
Rongier (4,7 / 10)
Du jus dès le début du jeu, puis rien. Cependant, l’ancien joueur nantais aurait pu égaliser, mais son tir plein axe a rompu le poteau droit de Maignan (70e). Remplacé par Papa Gueye (71).
Caméra (4/10)
La sentinelle olympienne n’a pas marqué les esprits. En difficulté pour faire face à l’environnement nordique, il a tout de même tenté de débloquer la situation et d’apporter des solutions. En vain.
Sanson (5/10)
Installé au milieu de terrain, il est resté fidèle à ses habitudes. Autrement dit, plein d’énergie et de bonne volonté. Heureusement, il a persévéré en prenant le coin de la cravate pour retrouver la tête de Germain (85e). Avant cela, son rétablissement avait été contrarié (59).
Thauvin (3,3 / 10)
L’homme en pleine forme au début de la saison olympienne a été discret, sinon trop. Des passes mal sécurisées, dont une (40) qui aurait pu profiter aux Mastiffs. Averti d’avoir branché Bradaric (58 ans), son principal fait d’armes de la soirée, a cédé la place à Valère Germain (71).
Gagner un coaching tel que requis par la formule. Et pour cause: présent au premier poteau, il a réussi à égaliser en plaçant une tête imparable (85).
Benoît (2,7 / 10)
Laissé sur le banc à Paris, suspendu face aux Verts, l’Argentin a retrouvé le onze de départ hier. Nous attendions beaucoup de lui, évidemment trop. Fantomatique et même parfois inopérant, il a quitté le terrain au profit de Marley Aké (78), ce qui a gâché une bonne situation en fin de match.
Payet (2,7 / 10)
Peu d’effort de sa part, sauf pour quitter le terrain et céder la place à Nemanja Radonjic (71), tout aussi transparent.
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