Selon un article récent des Échos, le budget pour la construction de nouveaux réacteurs nucléaires a été révisé à la hausse en raison de divers coûts additionnels. EDF, l’énergéticien français, a justifié cette augmentation en citant la progression des coûts d’ingénierie et de construction.

Cette révision du budget inclut les investissements pour les études d’ingénierie, les contrats de fabrication des équipements, les provisions pour risques, les frais de mise en service, les pièces de rechange et les charges pour le démantèlement. Le coût des contrats de construction représente la plus grande part de cette révision, accompagné de nouvelles provisions pour risques et aléas s’élevant à 5 milliards d’euros.

L’estimation gouvernementale initiale du coût du programme, annoncée en février 2022, était de 51,7 milliards d’euros hors coûts de financement, avec 4,6 milliards en cas de difficulté de mise en œuvre. Cependant, la révision à la hausse du budget indique que ces chiffres pourraient être dépassés.

Cette augmentation du budget est principalement due au retard de neuf mois pris par EDF pour finaliser les plans génériques de son réacteur EPR remodelé. Les coûts d’ingénierie et de construction ont également augmenté, ce qui a contribué à cette révision à la hausse.

Cette nouvelle révision du budget souligne les défis auxquels l’industrie nucléaire est confrontée en France, et met en lumière l’importance de la planification et de la gestion des coûts dans de tels projets.

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