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26 avril (Reuters) – Le manufacturier français de pneumatiques Michelin a fait état mardi de ventes trimestrielles supérieures aux attentes grâce à des hausses de prix et a confirmé ses perspectives pour l’ensemble de l’année malgré la poursuite des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et les coûts liés à l’inflation.
Les ventes du premier trimestre ont augmenté de 19% à 6,48 milliards d’euros, dépassant le consensus des analystes fourni par la société de 6,34 milliards d’euros.
“En 2022, dans un environnement très incertain, les marchés devraient afficher une légère croissance”, indique Michelin dans un communiqué, précisant que la croissance des marchés tourisme, camion et entreprises spécialisées se situerait dans le bas des fourchettes initialement prévues.
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Le chef des finances, Yves Chapot, a déclaré lors d’un appel que le groupe s’attend à ce que l’inflation frappe l’entreprise 1 milliard d’euros de plus qu’il ne l’avait prévu avant l’invasion russe de l’Ukraine en février, principalement à partir des matières premières, ce qui porte son impact total à 2 400 millions d’euros.
L’exposition du bilan de la société à la Russie et à l’Ukraine s’élève toujours à environ 200 millions d’euros, a-t-il noté.
Le groupe, dont les pneumatiques équipent les voitures, les avions, les vélos et les équipements industriels, s’attend toujours à ce que le résultat opérationnel du segment en année pleine dépasse les 3,2 milliards d’euros (3,4 milliards de dollars) à taux de change et cash-flow constants. 1 200 millions d’euros.
“Nous devrions pouvoir compter sur toutes les ressources d’ici début à mi-juin et ne plus dépendre d’aucune matière première venant de Russie”, a ajouté Chapot. Il n’a pas révélé les origines des nouveaux approvisionnements.
Michelin a déclaré le mois dernier qu’il cherchait des sources alternatives d’approvisionnement en Asie et au Moyen-Orient. Lire la suite
Jusqu’à présent, près de 30% du noir de carbone de Michelin, utilisé pour renforcer le caoutchouc des pneus, provenait d’Europe de l’Est, a indiqué la société.
Les sanctions de l’Union européenne contre la Russie pour son invasion de l’Ukraine, y compris une interdiction d’importer du charbon et des pneus, pourraient perturber davantage les chaînes d’approvisionnement des fabricants de pneus encore sous le choc de la pandémie. Lire la suite
Goldman Sachs a déclaré dans une note de mars que l’impact du conflit en Ukraine posait des risques pour les chaînes d’approvisionnement des marqueurs de pneus, car plus de la moitié de la production européenne de noir de carbone provient de Russie et d’Ukraine.
Michelin a déclaré que la demande de pneus neufs avait chuté de 14 % rien qu’en mars.
Il a ajouté que les marchés des voitures particulières et des camions légers ont augmenté de 2% au cours du trimestre, l’activité de remplacement du groupe compensant les difficultés d’exploitation des constructeurs.
(1 $ = 0,9385 euros)
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Reportage de Dagmarah Mackos et Olivier Cherfan Montage par David Goodman, Mark Potter et Leslie Adler
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