L’Institut Pasteur a alerté sur une augmentation des cas de méningites à méningocoques en raison d’une diminution de l’immunité générale et d’une baisse de la vaccination contre le méningocoque C. Cette maladie dangereuse présente des premiers symptômes tels que la fièvre, l’irritabilité, les maux de tête intenses, la fatigue, les courbatures, les maux de gorge, les douleurs abdominales et la perte d’appétit.

Cependant, il est important de noter que les symptômes spécifiques à la méningite à méningocoques comprennent une raideur de la nuque, une hypersensibilité à la lumière ou au bruit, des nausées, des vomissements, des boutons ou des tâches rouge-violet, et les extrémités froides. En cas de symptômes neurologiques graves tels que la somnolence, la confusion mentale, les paralysies oculaires et les convulsions, il est crucial de consulter rapidement un médecin.

Les signes d’alerte les plus importants sont une fièvre élevée intolérée et l’apparition rapide de taches rouges ou violacées. Un premier diagnostic peut être posé par un médecin, mais une ponction lombaire est nécessaire pour confirmer la méningite.

Le traitement de la maladie dépend du type de méningite, mais dans le cas des méningites bactériennes, des antibiotiques sont administrés. Pour prévenir la méningite, il est recommandé de porter un masque et de se faire vacciner.

La vaccination contre le méningocoque C est obligatoire pour les nourrissons nés depuis le 1er janvier 2018, tandis que la vaccination contre le méningocoque B est recommandée. Un chercheur de l’Institut Pasteur suggère d’inclure le vaccin contre les sérogroupes A, C, W et Y dans de nouvelles recommandations et d’élargir la campagne de vaccination aux adolescents. Il est donc essentiel de promouvoir la vaccination en vue de prévenir la recrudescence des méningites à méningocoques.