Jeudi dernier, lors du conseil d’administration de la Ligue de football professionnel (LFP) qui s’est penché sur le dossier Mediapro, Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, a jeté un trottoir dans la flaque d’eau. Lors de cette réunion par visioconférence, le responsable qatari a proposé de poursuivre en justice les anciens dirigeants de la Ligue pour leur implication dans le transfert des droits de télévision de L1 et L2 pour la période 2020-2024 à Mediapro, un futur ancien diffuseur. du football français.
NAK vise principalement Didier Quillot, l’ancien PDG de la LFP, et Nathalie Boy de la Tour, l’ancienne présidente de l’institution, qui, selon lui, ont échoué dans leur mission. Tous deux ont quitté le corps en septembre dernier, lorsque Vincent Labrune a été élu président. Pour cette mission, Quillot a empoché une prime de 1,5 million d’euros qu’il a annoncé hier vouloir revenir dans L’Equipe. Nathalie Boy de la Tour a reçu 130 000 euros.
Demande non acceptée
La demande du dirigeant parisien n’a pas été acceptée par le conseil d’administration, qui n’a pas étudié la question. Cela aurait peu de chances d’aboutir étant donné que l’appel d’offres a été réalisé conformément aux normes du décret d’application de la loi Lamour du 1er août 2003 qui réglemente ce type de procédure (définition des lots, appel d’offres). ” offres transparentes, respect des règles de concurrence, durée maximale de 5 ans …).
Et, a priori, il n’y a pas eu de distorsion du bon fonctionnement de l’attribution de ces droits internes. La vérité est que le départ du président du PSG, qui est aussi celui de beIN Media Group, incarne le ressentiment que certains présidents de football français entretiennent contre les anciens dirigeants de la Ligue. Des dirigeants qui sont blâmés pour la grave crise économique que traverse aujourd’hui le football professionnel.
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