PARIS, 20 juillet (Reuters) – Le téléphone du président français Emmanuel Macron a fait l’objet d’une possible surveillance de la part du Maroc dans l’affaire du logiciel espion Pegasus, a rapporté mardi le quotidien français Le Monde.
La présidence française a déclaré que si les révélations sur le brouillage téléphonique de Macron étaient vraies, elles seraient très graves.
Le Monde a déclaré que l’ancien Premier ministre français Edouard Philippe et 14 ministres avaient également été visés en 2019.
Une enquête publiée dimanche par 17 organes de presse, dirigée par le groupe de journalisme à but non lucratif basé à Paris Forbidden Stories, a indiqué que des logiciels espions, fabriqués et sous licence par la société israélienne NSO, avaient été utilisés dans des tentatives réussies d’attaques de smartphones appartenant à des journalistes. des représentants du gouvernement et des militants des droits de l’homme. Lire la suite
NSO a publié dimanche une déclaration rejetant les rapports des partenaires médiatiques, affirmant qu’ils étaient “pleins d’hypothèses erronées et de théories non fondées”.
Son produit est conçu uniquement pour être utilisé par les organismes gouvernementaux de renseignement et d’application de la loi pour lutter contre le terrorisme et la criminalité, a-t-il déclaré.
Un porte-parole de l’ONS n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaires de Reuters sur le rapport du Monde sur Macron mardi.
Le Maroc a publié lundi une déclaration niant toute implication dans l’utilisation de Pegasus.
Reportage d’Ingrid Melander et Michel Rose, écrit par Matthieu Protard, édité par Peter Graff et Angus MacSwan
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