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Le président français Emmanuel Macron a déclaré lundi qu’il faudrait “des décennies” à un candidat comme l’Ukraine pour rejoindre l’UE et a suggéré de construire une communauté politique plus large d’États démocratiques à travers le bloc.

“Même si nous devions leur accorder le statut de candidat demain”, a-t-il dit à propos de l’Ukraine, “nous savons tous très bien que le processus pour leur permettre de rejoindre prendrait plusieurs années, voire certainement plusieurs décennies”.

Mais, soulignant l’urgence de donner à l’Ukraine et à d’autres candidats à l’UE comme la Moldavie et la Géorgie une place au cœur de l’Europe, il a appelé à la création d’une “communauté politique européenne”.

La Russie a envahi l’Ukraine en février, en partie pour contrecarrer le penchant de Kiev pour l’intégration à l’UE et à l’OTAN, et la Géorgie et la Moldavie sont également partiellement occupées par les troupes de Moscou.

Juste avant le discours de Macron, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a tweeté que l’exécutif européen donnerait son “avis” sur la candidature de l’Ukraine en juin.

Mais Macron, dans un discours soutenant les appels à une modification du traité pour renforcer davantage l’intégration fédérale de l’UE, a déclaré que le bloc “compte tenu de son niveau d’intégration et d’ambition” ne pouvait pas être le seul organe organisateur de l’Europe. .

En lugar de reducir los estándares estrictos para permitir que los países se unan más rápidamente, Macron sugirió crear una entidad paralela que pudiera atraer a los países que aspiraban a unirse al bloque o, en una aparente referencia a Gran Bretaña, a los países que abandonaron l’Union.


“C’est notre obligation historique (…) de créer ce que je décrirais devant vous aujourd’hui comme une communauté politique européenne”, a-t-il déclaré.

“Cette nouvelle organisation européenne permettrait aux nations européennes démocratiques… de trouver un nouvel espace pour la coopération politique, la sécurité, la coopération dans les domaines de l’énergie, des transports, des investissements, des infrastructures, de la circulation des personnes.”

(FRANCE 24 avec REUTERS, AFP)