Les dirigeants de l’Union européenne ont condamné les provocations et la rhétorique jeudi 29 octobre “Totalement inacceptable” Mais Ankara ne décidera d’aucune mesure avant le sommet de décembre, a annoncé jeudi le président du Conseil Charles Michel à l’issue d’un sommet européen par visioconférence. << Nous condamnons les récentes actions unilatérales (de la Turquie) en Méditerranée orientale, provocations et rhétorique, totalement inacceptables “a déclaré Charles Michel dans une brève intervention à l’issue de la conférence de presse consacrée à la présentation des mesures européennes de lutte contre la propagation de la pandémie Covid-19.

La France veut que l’UE sanctionne les attaques du président turc Recep Tayyip Erdogan contre le président Emmanuel Macron, accusé de«Islamophobie» pour avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet lors d’un hommage à un professeur de français décapité pour avoir montré des photos en classe. Les relations entre la Turquie et la France se sont progressivement dégradées depuis l’année dernière, en raison notamment de désaccords sur la Syrie, la Libye et la Méditerranée orientale. Les tensions sont également très fortes avec la Grèce et Chypre en raison des différends sur les frontières maritimes dans les zones riches en gaz de la Méditerranée orientale.

Lors d’un sommet européen début octobre, l’UE a décidé «Travailler sur deux pistes: une piste positive et une piste moins positive … Jusqu’à présent, la Turquie n’a pas choisi la piste positive. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce sujet en décembre “, Conclut-il. L’UE a adopté une double approche à Ankara: elle s’est engagée à améliorer certaines formes de coopération et à relancer l’union douanière, à condition que la Turquie cesse ses forages illégaux dans les eaux chypriotes et confirme sa volonté de dialoguer avec Athènes.

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“Si Ankara poursuit ses actions illégales, nous utiliserons tous les instruments à notre disposition.”a averti Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne. L’exécutif européen a été chargé d’élaborer des sanctions économiques et il est prêt à “Utilisé immédiatement”, avait précisé. Les dirigeants de l’UE envisageront “Avant la fin de l’année s’il y a eu des développements positifs”, Avait précisé Charles Michel en octobre.

Mais l’Allemagne, qui est en médiation avec le président turc, considère toute décision sur les sanctions inappropriée pour le moment et bloque les demandes des autres États membres, ont indiqué à l’AFP plusieurs sources européennes.