L’Inde a une fois de plus exigé de ne pas mentionner le charbon lors du sommet des Nations Unies sur le climat à Charm el-Cheikh en Égypte, tout en niant qu’elle souhaite une extension du langage dans l’accord final pour inclure le pétrole et le gaz.

Un projet de texte de couverture pour l’accord final a été discuté samedi à la fin de la première semaine de la 27e Conférence des Parties, ou Cop27, en présence de négociateurs de 194 pays. Le projet donnerait une indication de ce à quoi ressemblerait l’accord final.

Un texte des soumissions faites par l’Inde à inclure dans le projet, vu par L’indépendantmontre que la nation sud-asiatique dépendante du charbon a exigé que “tous les combustibles fossiles” qui contribuent aux émissions de gaz à effet de serre qui réchauffent la planète soient pris en compte, plutôt que de simplement “exclure le charbon”.

Auparavant, Bloomberg avait rapporté que les négociateurs du pays avaient exigé que le texte inclue une réduction progressive du pétrole et du gaz.

Mais une source a dit L’indépendant que l’Inde ne défendait pas le charbon et que ses revendications étaient conformes à une “transition énergétique propre”, selon les conclusions d’un rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) qui “reconnaît la nécessité d’une réduction progressive de toutes les énergies fossiles ”.

L’année dernière à Glasgow, une objection à la langue du texte final de l’Inde et de plusieurs autres pays en développement, dont la Chine, créé un chahut avec des plaintes de dilution de la langue.

L’Inde est l’un des plus grands producteurs et consommateurs de charbon, mais elle soutient que la transition vers une énergie propre doit inclure l’élimination progressive de tous les combustibles fossiles, y compris le pétrole et le gaz, sur lesquels les pays développés dépendent fortement comme les États-Unis, le Royaume-Uni et UE.

Mais jusqu’à présent, les négociations se sont concentrées uniquement sur le charbon, ce à quoi les pays en développement se sont opposés à plusieurs reprises. Le rapport du GIEC publié cette année indique que pour que le monde reste dans les limites de l’objectif de réchauffement de 1,5°C convenu dans l’accord de Paris, toutes les sources de combustibles fossiles doivent être éliminées.

Dans sa présentation, le pays a une nouvelle fois souligné qu’il existe « d’énormes disparités dans l’utilisation de l’énergie ». Il a également insisté sur le “partage équitable” du budget carbone, l’espace des émissions restantes à utiliser avant que le monde n’atteigne 1,5°C de réchauffement.

Cette histoire a été publiée avec le soutien de traqueur météoBourse de journalisme Cop27 pour la justice climatique