Carlos Ghosn, ancien président de Renault-Nissan, a réussi à s’évader du Japon et a trouvé refuge au Liban, où il possède une résidence luxueuse à Beyrouth, dans le quartier d’Achrafieh, connue sous le nom de la “Villa Rose”. Cependant, l’acquisition de cette propriété soulève des questions car elle est enregistrée au nom de la société libanaise d’investissement Phoinos, détenue par Zi-A Capital, une structure appartenant à Nissan.
En 2019, Phoinos a intenté une action en justice contre Carlos Ghosn, l’accusant de violation de propriété privée et de résidence sans base légale. Récemment, un juge a décidé d’expulser Carlos Ghosn de la résidence et lui a accordé un mois pour évacuer les lieux. Cependant, Carlos Ghosn a fait appel de cette décision.
Selon Carlos Ghosn, la propriété a été achetée pour sa résidence et un accord avait été conclu avec Nissan lui permettant d’y habiter. Cependant, avec la fin de cette relation contractuelle, la base légale de son occupation de la Villa Rose est maintenant remise en question.
Carlos Ghosn a affirmé légalement habiter cette résidence et a déjà abordé ce litige dans un podcast au Liban. Il semble que la bataille juridique autour de sa résidence à Beyrouth soit loin d’être terminée. Les médias locaux et internationaux suivent de près cette affaire qui a attiré l’attention du monde entier.
Cette nouvelle rebondissement dans l’affaire de Carlos Ghosn ne fait qu’ajouter à la saga de sa fuite du Japon et de son séjour au Liban. Alors que le Liban ne possède pas d’accord d’extradition avec le Japon, la situation de Carlos Ghosn reste complexe et soulève de nombreuses questions sur le système judiciaire et les relations internationales.
Pour l’instant, Carlos Ghosn demeure en sécurité au Liban, où il continue de se battre pour sa réputation et son innocence. La résidence de la Villa Rose est désormais le théâtre d’une bataille qui pourrait déterminer l’avenir de l’ancien magnat de l’automobile. Les prochains développements de cette affaire seront scrutés de près par le monde entier.