Une vue aérienne des plages du Bassin d’Arcachon. – Mehdi Fedouach / AFP

  • Le Bassin d’Arcachon a enregistré un nombre record de visiteurs l’été dernier.
  • Pour ces vacances de la Toussaint, le phénomène devrait être moindre même s’il y a un effet de couvre-feu.
  • Les acteurs locaux espèrent ne pas revivre le même scénario que cet été avec une circulation active du virus qui se propage dans la région bordelaise.

Ils sont unanimes! Restaurateurs, marchands, animateurs, élus, habitants … Ils n’ont jamais vu autant de monde en le bol [d’Arcachon] » cet été. Cela a été littéralement repris par les vacanciers de juin à août. Certains locaux n’hésitent pas à parler d ‘«invasion». Un mot qui “n’aime pas”
Philippe de Gonneville, le maire de
Cap-Ferret il préfère lui parler «d’une augmentation considérable de la fréquentation avec 20 à 25% de vacanciers en plus ces vacances d’été». Personnages historiques.

«Le bassin d’Arcachon a très bien fonctionné», a admis Michel Durrieu, directeur du comité régional du tourisme en Nouvelle-Aquitaine avec 20 minutes Il y a quelques semaines, car en plus des touristes, les Bordelais qui ne sont pas partis en vacances ont fait des allers-retours vers le Bassin. »Alors pouvons-nous assister au même phénomène pendant
ces vacances de la Toussaint? Peut-il y avoir un effet de couvre-feu?

“Cela n’aura rien à voir avec cet été”

Oui et non. Pour Philippe de Gonneville, «cela n’aura rien à voir avec cet été, les vacanciers ne viendront pas en masse cette fois. Ce ne sera plus la même chose, maintenant nous pouvons accueillir tout le monde. L’élu pense que «l’augmentation sera minime dans sa commune car ce sont surtout les résidences secondaires qui vont être comblées. Au Cap-Ferret, nous passerons de 12 000 à 15 000 habitants (9 000 par an). »De l’autre côté du Bassin, Michel, restaurateur en La Teste-de-Buch, «N’imaginez pas un seul instant revivre les interminables journées d’été» car il «est convaincu que ce sera beaucoup plus calme». “

Un peu plus au nord, Cathy Favreau rappelle que «pendant ces vacances de Toussaint, la fréquentation dépend avant tout du facteur météo. “Par exemple, ce dimanche par une journée ensoleillée, le directeur de Office de tourisme d’Andernos «Je n’ai jamais vu autant d’embouteillages à cette période de l’année, mais les locaux, Bordeaux en particulier, sont venus passer la journée. Qu’il suffise de dire que samedi prochain il y aura peut-être du monde. Pendant le reste de la quinzaine, le temps est plus nuageux. Jusqu’ici le point météorologique.

Un effet couvre-feu à contrôler

Mais cette année, il pourrait y avoir un autre facteur à considérer. C’est le couvre-feu qui s’applique dans neuf métropoles françaises mais pas à Bordeaux. Si vous n’y êtes toujours pas assis, le président de l’UMIH en Gironde Laurent Tournier lui assure, «il y a un vrai effet de couvre-feu! “:

“La soirée elle-même [mercredi] annonces du président de la république [Bordeaux échappe au dispositif], le téléphone s’est mis à sonner. Les réservations ont augmenté notamment dans Airbnb et les hôtels de la côte, davantage pour la deuxième semaine. “

Le taux d’occupation est de 50 à 60% pour le moment, mais “continuez à réserver et nous courons le risque d’être accueillis par un peu plus de monde que prévu pour le moment”, ajoute Laurent Tournier.

Il craint même quelques tensions à certains endroits, car certains intérimaires ont fermé plus tôt que d’habitude et l’offre ne sera pas la même. Mais sa principale préoccupation reste, comme tous les locaux, la reprise de l’épidémie avec l’arrivée des vacanciers. Philippe de Gonneville “veut à tout prix éviter de revivre la même situation avec une circulation intense du virus que fin août, alors que depuis mi-septembre on est revenu à la moyenne régionale”. A l’image de l’UMIH33, le maire du Cap-Ferret a adressé il y a quelques jours un mail de surveillance aux professionnels du secteur du tourisme. Mieux vaut prévenir que guérir… Peu importe qui sera présent lors de ces vacances de la Toussaint dans le Bassin d’Arcachon.

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