Plusieurs dizaines de passagers d’un Ouigo “lent” ont dû passer la nuit dans le train à Nantes en raison d’un incendie à Trélazé. Certains passagers ont fini par partir après avoir attendu 4 heures sur le quai, mais d’autres ont dû rester dans le train. Entre 60 et 80 personnes, dont des femmes enceintes et une personne handicapée, prévoyaient de passer la nuit dans les rames. Malgré l’incendie circonscrit, le train leur est resté bloqué à Nantes.

Les passagers ont exprimé leur frustration face à l’absence de solutions proposées par la SNCF. Aucun hôtel ni taxi n’a été proposé pour pallier à cette situation gênante. Certains passagers, dont ceux qui devaient rejoindre Paris, ont finalement pu partir le lendemain matin, mais ceux destinés à Saumur sont toujours en attente.

La SNCF a justifié le retard en expliquant que le feu avait été éteint tard dans la soirée, rendant impossible le départ du train Ouigo lent. Cependant, les passagers se demandent pourquoi aucun autre train n’a été mis à leur disposition pour les acheminer vers leur destination, ou pourquoi la SNCF n’a pas pris des dispositions pour les héberger convenablement pendant la nuit.

En compensation, la compagnie ferroviaire affirme avoir distribué des paniers repas et des kits “nuit” aux passagers, mais cela ne suffit pas à calmer leur mécontentement. Ils estiment que ces mesures sont insuffisantes pour compenser les désagréments et le stress subis.

Les passagers bloqués espèrent que la SNCF prendra rapidement des mesures pour résoudre cette situation et minimiser les désagréments subis. Ils exigent également une meilleure communication de la part de la compagnie ferroviaire pour être tenus informés en temps réel de l’évolution de la situation. Dans l’attente, ils continuent d’attendre une solution pour rejoindre leur destination finale.