Les parents sont invités à soutenir la recherche sur un virus respiratoire qui est la principale cause d’hospitalisation pour enfants au Royaume-Uni.
Le VRS (virus respiratoire syncytial) est un virus saisonnier courant qui affecte 90 % des enfants dans le monde avant l’âge de deux ans.
Alors que certains bébés souffrent d’une maladie bénigne ressemblant à un rhume, pour d’autres, l’infection peut entraîner des problèmes pulmonaires plus graves, tels que la bronchiolite et la pneumonie.
On estime qu’environ 30 000 nourrissons et enfants de moins de cinq ans sont admis à l’hôpital au Royaume-Uni chaque année en raison du VRS.
Environ 12 000 bébés jusqu’à 12 mois au Royaume-Uni participeront à l’étude Harmonie pour évaluer l’efficacité du Nirsevimab.
Le nirsevimab est un anticorps monoclonal (protéines artificielles qui agissent comme des anticorps humains naturels dans le système immunitaire) dont l’innocuité a déjà été démontrée lors d’essais cliniques antérieurs portant sur 4 000 bébés.
Il a été approuvé mercredi par l’Agence britannique de réglementation des médicaments et des produits de santé (MHRA) pour la prévention du VRS chez les nourrissons au cours de leur première saison de VRS, suite à l’approbation par la Commission européenne au début de ce mois.
L’essai comprendra également 8 000 autres bébés de France et d’Allemagne.
Les bébés participants seront assignés au hasard à l’un des deux groupes : un groupe recevra une dose unique de Nirsevimab par injection, tandis que l’autre ne le recevra pas.
L’étude Harmonie examine dans quelle mesure les nourrissons peuvent être protégés contre les maladies causées par l’infection par le VRS grâce à une dose unique d’anticorps.
Tous les bébés auront des rendez-vous de suivi virtuels.
Si elle s’avère efficace, l’injection de Nirsevimab pourrait servir de traitement préventif pour des milliers d’enfants au Royaume-Uni et dans le monde et réduire les admissions à l’hôpital, ont déclaré des experts.
Le Dr Simon Drysdale, pédiatre consultant en maladies infectieuses au St George’s University Hospital NHS Foundation Trust et co-investigateur principal de l’étude, a déclaré : « L’étude Harmonie examine dans quelle mesure les bébés peuvent être protégés contre les maladies causées par l’infection par le VRS via un seul dose d’anticorps, qui agit de la même manière que les anticorps dans notre propre corps, mais vise spécifiquement à combattre le VRS.
Le chercheur principal de l’étude Harmonie, le Dr Simon Royal, spécialiste national en chef du NIHR en soins primaires, professeur agrégé honoraire à la faculté de médecine de l’Université de Nottingham, a ajouté : « Nous encourageons les parents à soutenir cette importante étude, sachant qu’ils apporteront une contribution inestimable contribution à la santé des bébés aujourd’hui et à l’avenir.
L’étude Harmonie est une collaboration entre Sanofi, son partenaire AstraZeneca et le National Institute for Health and Care Research (NIHR).
Ceux qui recherchent des informations peuvent visiter www.rsvharmoniestudy.com
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