Les feux de forêt historiques au Canada ont émis plus d’un milliard de tonnes de dioxyde de carbone, dépassant ainsi les émissions annuelles du Japon en 2021 et celles du secteur aérien mondial en 2022. Selon le directeur général du service canadien des forêts, les émissions de la saison en cours ont atteint ce chiffre préoccupant.

La durée de l’alerte maximale incendie au Canada a été la plus longue jamais enregistrée, avec 90 jours consécutifs. Cette situation exceptionnelle a engendré une forte mobilisation des ressources pour lutter contre ces incendies dévastateurs.

Lors d’une conférence de presse, le ministre des Ressources naturelles a souligné que le réchauffement climatique est la principale cause de ces incendies. Les températures anormalement élevées observées récemment dans la province la plus touchée, la Colombie-Britannique, ont aggravé la sécheresse et rendu les efforts des pompiers plus complexes.

Les mégafeux ont déjà détruit une superficie de 13,5 millions d’hectares au Canada, ce qui équivaut à la taille de la Grèce. Face à cette situation critique, le Canada a accueilli près de 5000 pompiers venant de 12 pays différents pour apporter leur soutien dans la lutte contre les incendies.

Malheureusement, cette lutte n’est pas sans conséquences tragiques. Quatre personnes ont perdu la vie en combattant ces mégafeux au Canada cette année. Leur sacrifice témoigne du courage et de l’engagement dont font preuve les pompiers pour protéger les communautés et préserver les ressources naturelles.

Face à ce désastre environnemental, le Canada continuera à employer tous les moyens nécessaires pour lutter contre les incendies de forêt. En parallèle, il est essentiel de prendre des mesures urgentes pour contrer le réchauffement climatique, afin de prévenir de futurs incendies de cette ampleur et de protéger nos écosystèmes fragiles.