PARIS, 1er juin (Reuters) – Les journalistes du quotidien économique français Les Echos de LVMH (LVMH.PA) ont appelé à la grève vendredi, dans la dernière flambée de tensions qui se sont intensifiées depuis le limogeage brutal du rédacteur en chef de la publication. chef. -en chef en mars.
“L’indépendance n’est pas un luxe”, a déclaré jeudi dans un communiqué la Société des journalistes, l’instance représentative des journalistes, appelant à des pourparlers avec Pierre Louette, directeur général du Groupe Les Echos-Le Parisien, la branche des médias de LVMH.
Les journalistes ont déclaré que leur indépendance était menacée et qu’ils ne pourraient pas opposer leur veto aux candidats rédacteurs en chef après que la direction a produit une liste d’électeurs éligibles qui s’étendait au-delà de la salle de rédaction et comprenait des personnes qui n’étaient pas des journalistes.
Les Echos comptent 240 collaborateurs dans ses équipes éditoriales, selon le site Internet de LVMH.
“Les grèves ne sont jamais une bonne solution”, a déclaré Louette. Il a déclaré que la direction ne modifierait pas l’accord relatif à la procédure électorale avant le vote, qui, selon lui, était “parfaitement connu de tous”.
Le limogeage soudain du rédacteur en chef des Echos, Nicolas Barre, en mars, a provoqué des “coups de foudre” parmi les journalistes, ont-ils déclaré, les journalistes accusant la direction d’avoir sapé un accord d’indépendance rédigé en 2007, lorsque LVMH a racheté le journal.
Informations de Mimosa Spencer; Edité par Leslie Adler
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