Sur les 33 navires qui ont commencé la Vendée Globe tour du monde en solo non-stop de la course planétaire le 8 novembree de la ville portuaire française des Sables-d’Olonne, 25 restent en lice. Six devraient terminer cette course mercredi prochain, le 27 janvier, ou à deux pas.e.
Sur une carte, la gamme de bateaux ressemble à un “ L ” inversé, avec le bras long comme un réseau vertical de coureurs traversant l’océan Atlantique, tandis que le bras horizontal plus court comprend les arrivants dans une ligne droite bancale vers de l’est à la côte ouest de la France.
Les derniers kilomètres à travers le golfe de Gascogne peuvent être sous le vent à 30 nœuds, et les trois finalistes actuels de la course sont le coureur français Louis Burton (sur le navire Bureau Vallee 2), le skipper français Charlie Dalin (Apivia) et Boris Herrmann d’Allemagne. (Seaexplorer – Yacht Club de Monaco).
De ces trois dirigeants, à ce jour, Louis Burton occupe tout d’abord une position plus au nord au large des côtes des Açores, où il peut gagner un avantage potentiel pour profiter d’un couloir local extrêmement étroit de vent du sud.
Cette neuvième édition de la régate, qui a lieu tous les quatre ans, comprend des bateaux regroupés plus étroitement que lors de toute édition précédente. Le skipper Burton a résumé la situation.
«Il est rare d’avoir autant de bateaux aussi serrés quatre jours avant l’arrivée. C’est assez fou et c’est difficile de faire des prédictions.
C’est le jour 76 de la course; l’édition précédente 2016-2017 incluait des conditions météorologiques plus favorables qui permettaient des progrès plus rapides; En 2017, le skipper Armel Le Cléac’h a terminé la course après 74 jours, trois heures et 35 minutes.
Boris Herrmann de Seaexplorer – Yacht Club de Monaco (désormais troisième) a évoqué des joies petites mais précieuses lors de ces derniers jours de course sur son bateau de classe IMOCA de 60 pieds.
«Il y a de grands moments de calme, c’est assez stressant. Je viens de passer [a container ship heading for Guadeloupe] … Ils sont venus dire bonjour, c’était génial. Ils ont allumé leurs projecteurs et m’ont accueilli depuis le pont! Il faisait complètement noir, la lune n’était présente que dans la première partie de la nuit. Nous avons actuellement 12 heures d’obscurité par jour, contrairement à l’hémisphère sud, où vous pouvez naviguer tout le temps avec la lumière, sauf pendant quelques heures.
Le skipper Armel Tripon est sur le navire L’Occitane en Provence, actuellement classé 11ee. Il a parlé de ses tribulations, ainsi que du baume de la technologie du divertissement.
Je suis au vent Ce n’est vraiment pas une situation très agréable. Le navire frappe en permanence, tout tremble, c’est un peu violent. Il existe des risques de casse. C’est stressant sur le navire. Je sors habituellement pendant la journée. Chaque minute est douloureuse. J’ai des écouteurs, je joue de la musique, j’écoute des podcasts. Atténuez un peu le bruit. J’écoute de tout: classique, rock, reggae, jazz. Je viens de terminer “Les Misérables” sous forme de livre audio. C’était génial.’
Pour les navires qui sont sur le point de passer (ou qui viennent de passer) le cap Horn à la pointe de l’Amérique du Sud, la douceur de franchir cette dernière étape du “ cap ” (les deux autres caps sont le cap de Bonne-Espérance au large de l’Afrique du Sud et au cap Leeuwin au large de l’Australie) est tempérée par des souvenirs de défis.
Le skipper français Alexia Barrier, sur le navire TSE-4MYPLANET, a commenté les conditions quelques jours avant d’arriver au Cap Horn.
«J’ai eu ma dose ces deux dernières semaines avec des fronts jusqu’à 50 nœuds et des houles. Pendant des heures, une balle est dans mon estomac. A bord … de petits défauts s’accumulent: l’hydrogénateur dans le port a démarré, un problème avec l’antenne satellite, une fuite du [fresh] générateur d’eau. Je ne serais pas contre de passer une semaine en Patagonie pour tout réparer!
La devise de cette course difficile autour de la planète est: «seul, sans arrêt, sans assistance». Les défis le long du parcours sont inattendus et impitoyables. La skipper française Clarisse Crémer sur le navire Banque Populaire X (12e place) a récemment eu affaire à des algues Sargasses collées à sa barre, tandis que Romain Attanasio sur le bateau Pure – Best Western (13e) – frustré dans son bateau calme dans des conditions de vent nul – a versé de la bière dans l’eau pour plaider avec Neptune , dieu de l’océan, pour élever une brise favorable.
Pour beaucoup, le simple fait d’achever la course, que seuls 89 humains ont achevée, est en soi une grande récompense.
Le pilote japonais Kojiro Shiraishi, sur le bateau DMG MORI Global One, a été contraint de se retirer du Vendée 2016 en raison d’un mât cassé. Dans ce numéro, il est fier de prendre des vidéos de ses sushis à bord, et récemment il n’a partagé que le bonheur de cet événement, quelle que soit sa position dans la course (19e).
“Chaque jour en mer, je suis l’homme le plus heureux du monde.”