ÉTATS-UNIS – Rage contre le mécanisme électoral. Alors que le compte de l’élection présidentielle continue de traverser l’Atlantique, les partisans de Donald Trump, mettent tout leur cœur à soutenir leur président qui multiplie les attaques contre les démocrates, les accusant de fraude et de tricherie.

En Pennsylvanie, où le décompte des voix vient de reprendre ce samedi 7 novembre, le soutien au candidat républicain s’est concentré dans la ville de Philadelphie et parfois dans un environnement très chargé. Sur Twitter, l’avocat Manny Alicandro a notamment partagé une vidéo montrant des partisans de Trump dansant sur la chanson du groupe “Killing In The Name”. Rage contre la machine.

Cet engouement républicain pour ce légendaire groupe de rap metal californien n’est pas vraiment du goût de l’un de ses membres les plus éminents. Sur Twitter, le guitariste Tom Morello, également fervent adversaire de Donald Trump, a partagé la vidéo avec le commentaire suivant: “Ce n’est pas vraiment ce que nous avions en tête.”

En fait, lorsque Rage Against The Machine a présenté «Killing In The Name» sur leur premier album en 1992, l’idée était plutôt de dénoncer la violence policière et le racisme systémique.

Le morceau sort juste après les émeutes provoquées par l’acquittement de quatre policiers après l’arrestation violente et filmée du militant noir Rodney roi. Le groupe n’hésite pas à associer les forces de l’ordre aux membres du Ku Klux Klan dès son premier couplet: “Certains de ceux qui travaillent pour les forces sont les mêmes qui brûlent des croix”, ou en français: “Certains de ceux qui travaillent pour les forces (la police) sont les mêmes qui brûlent des croix ».

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