Les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ont imposé des sanctions économiques à Riad Salamé, l’ancien gouverneur de la Banque du Liban, ainsi qu’à plusieurs de ses proches, pour leur implication présumée dans des actes de corruption. Le département américain du Trésor a déclaré que les agissements corrompus de Salamé ont contribué à l’effondrement de l’État de droit au Liban.

Selon les autorités, Riad Salamé aurait utilisé sa position pour s’enrichir personnellement et aurait également favorisé l’enrichissement de tiers en investissant dans l’immobilier européen via des sociétés écrans. Cette affaire de corruption à grande échelle a suscité l’indignation et les sanctions imposées envoient un message clair selon lequel de tels actes ne seront pas tolérés.

Outre Riad Salamé, quatre proches de l’ancien gouverneur sont également visés par les sanctions, leurs avoirs étant gelés aux États-Unis. En plus des sanctions internationales, Salamé fait également l’objet d’enquêtes judiciaires en France et en Allemagne concernant sa fortune en Europe. Des saisies ont été effectuées sur son patrimoine en France, d’une valeur de plusieurs millions d’euros, et la France, l’Allemagne et le Luxembourg ont gelé 120 millions d’euros d’avoirs suspectés d’appartenir à Salamé.

Cette affaire met en lumière la collaboration internationale dans la lutte contre la corruption et démontre la volonté des pays concernés de mettre fin à de telles pratiques. Les sanctions économiques imposées à Riad Salamé et à ses proches envoient un message fort et témoignent de la détermination à lutter contre la corruption à grande échelle. Il reste à voir quelles seront les conséquences légales pour Salamé et s’il sera traduit en justice pour ses actes présumés de corruption.

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