Un drone d’attaque lancé depuis l’Iran a touché sans faire de blessés un chimiquier au large de l’Inde, dans ce qui semble être une attaque coordonnée par les rebelles houthistes du Yémen. Le navire visé, le Chem-Pluto, opéré par une compagnie néerlandaise, navigue sous le pavillon du Liberia. Cette attaque s’est produite en mer d’Arabie, à environ 370 kilomètres au sud-ouest du port indien de Veraval.

Il s’agit de la dernière d’une série d’attaques menées par les houthistes contre des navires commerciaux. Récemment, un pétrolier gabonais et un pétrolier norvégien ont également été touchés par des drones houthistes en mer Rouge. En réponse, un destroyer américain a abattu quatre drones d’attaque houthistes dans la même région.

Ces attaques contre les transports maritimes ont poussé les compagnies maritimes à réorienter leurs navires vers la pointe sud de l’Afrique, afin d’éviter les zones à risques. De plus, une coalition dirigée par les Etats-Unis a été formée pour défendre le trafic maritime en mer Rouge et dans le golfe d’Aden.

Face à cette escalade des tensions, un responsable iranien a même menacé de fermer d’autres voies de navigation si la guerre entre Israël et le Hamas se poursuit. Cette déclaration survient dans un contexte de tensions croissantes entre l’Iran et les pays occidentaux, notamment les Etats-Unis.

Ces événements soulignent les défis auxquels est confrontée la communauté internationale en termes de sécurité maritime. Les attaques houthistes mettent en évidence la vulnérabilité des navires commerciaux et la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour protéger le trafic maritime.

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Dans l’intervalle, il est important que les pays et les compagnies maritimes continuent de coopérer pour garantir la sécurité des voies de navigation critiques, afin de maintenir le commerce mondial en toute sécurité.