La Suisse a dépensé 3,59 milliards de francs suisses (3,85 milliards de dollars) en aide publique au développement en 2021, soit 0,51% du revenu national brut (RNB), a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères.
Ce contenu a été publié le 12 avril 2022 – 19:11
Keystone-SDA/deux
Ce chiffre représente une augmentation de 243 millions de francs par rapport à l’année précédente, qui à son tour a vu une augmentation du financement grâce aux efforts internationaux pour lutter contre la pandémie de Covid-19.
En 2021, les principaux éléments de l’aide au développement suisse comprenaient des fonds d’urgence pour l’Afghanistan (le Parlement a approuvé 26 millions de francs suisses supplémentaires pour aider à la crise humanitaire), ainsi que le don de vaccins Covid-19 non utilisés et de fournitures médicales aux pays en développement, le le ministère a écritlien externe.
L’aide suisse au développement à l’étranger comprend également les coûts liés à l’assistance aux réfugiés et demandeurs d’asile dans le pays, qui s’élevaient à 337 millions de francs en 2021; sans les compter, la part totale du RNB consacrée à l’aide aurait été de 0,46 %.
gonfler les chiffres
Mardi, Alliance Sud, une organisation faîtière représentant plusieurs groupes d’aide, a déclaré que la Suisse “gonflait ses dépenses” en ajoutant des frais d’asile et des vaccins Covid-19 supplémentaires donnés à l’étranger.
L’objectif officiel des Nations Unies pour les dépenses d’aide au développement est de 0,7 % du RNB. En 2021, cependant, seuls la Norvège, la Suède, le Luxembourg, le Danemark et l’Allemagne ont réussi à rattraper leur retard, parmi les membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui a également publié mardi des statistiques.
La Suisse était le huitième pays le plus généreux en dépenses d’aide des 38 membres de l’OCDE l’année dernière.
Conforme aux normes JTI
En savoir plus: SWI swissinfo.ch certifié par la Journalism Trust Initiative
“Fan général de zombies. Pionnier de la culture pop. Créateur. Accro à la bière. Défenseur de l’alcool. Penseur passionné.”