La société française Knorr, détenue par Unilever, produira cet automne son dernier lot de soupe dans son usine de Duppigheim, près de Strasbourg. L’entreprise va déménager en Pologne et en Roumanie, où le coût de la main-d’œuvre est nettement inférieur à celui de la France, laissant 261 salariés dans l’égarement.

Cette décision a déclenché une réaction de colère du leader de la Génération Frexit, Charles-Henri Gallois, qui a blâmé l’obsession du président français Emmanuel Macron pour la “souveraineté européenne” et les lois de libre concurrence du bloc.

Gallois a partagé un post sur Twitter qui disait : « La production de Knorr en Alsace déménage en Pologne et en Roumanie.

« Avec la libre concurrence dans l’UE, comment maintenir l’emploi industriel en France si l’on peut produire ailleurs à des coûts plusieurs fois inférieurs ?

Le leader de Génération Frexit a ajouté : « Encore une fois : la réalité de l’UE sociale !

« Tout ça pour payer moins cher vos salariés !

« Honte à vous, ils se foutent de vos poches !

“Honteux, scandaleux !”

Les partisans du Brexit vivant en France ont également soutenu l’indignation.

L’un d’eux a écrit : “C’est juste une autre raison pour laquelle nous avons voté pour le Brexit.”

Un autre a écrit : « Même si cela nous causait des désagréments ici en France, je voterais à nouveau pour le Brexit.

“Allez voter pour Frexit l’année prochaine.”

Le président Macron affrontera ses adversaires lors des élections présidentielles de l’année prochaine.