Pierre angulaire / Steffen Schmidt

Le canton d’Argovie a décidé d’étendre le droit de révocation aux membres du gouvernement et du parlement.

Ce contenu a été publié le 15 mai 2022 – 14:11

swissinfo.ch/urs

Une initiative lancée en 2019 par l’ancien Parti démocrate conservateur (aujourd’hui fusionné avec les chrétiens-démocrates pour former El Centro) a remporté 84,3% des voix lors d’un vote dimanche, selon résultats officiels.lien externe

Selon la loi en vigueur, seuls les membres des collectivités locales peuvent être contraints de quitter leur poste s’ils sont reconnus coupables de négligence dans l’exercice de leurs fonctions ou s’ils font l’objet d’une enquête pénale pour un crime grave présumé commis dans l’exercice de leurs fonctions.

Le gouvernement cantonal et une majorité du parlement ont recommandé l’approbation de l’initiative.

L’Argovie est le dixième canton à introduire un mécanisme de révocation. En novembre dernier, Genève a approuvé une réforme similaire.

Le système de licenciement au niveau cantonal existe en Suisse depuis 1848, mais il a été rarement utilisé et varie considérablement d’un canton à l’autre.

En règle générale, les cas d’incompétence ou de corruption d’hommes politiques sont résolus principalement par voie judiciaire, pression médiatique ou réorganisation interne, selon les politologues.

L’Argovie fait partie des quatre cantons les plus peuplés des 26 et se situe entre Zurich et Bâle.

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