Un mois après le coup d’État militaire au Niger, la junte nigérienne et Paris sont engagés dans un bras de fer. Les militaires nigériens ont donné 48 heures à l’ambassadeur de France pour quitter le pays. Des fausses nouvelles ont circulé sur l’expulsion de représentants d’autres pays.

L’expulsion de l’ambassadeur français à Niamey est due à des tensions et à la non-reconnaissance des putschistes nigériens. Paris a rejeté la demande de départ de son ambassadeur, affirmant que les putschistes n’avaient pas l’autorité pour faire cette demande. Depuis le début de la crise, la France reconnaît comme seul pouvoir légitime le président Mohamed Bazoum, élu démocratiquement.

De fausses lettres annonçant le départ d’autres ambassadeurs ont été publiées mais ont été déclarées fausses par le ministère nigérien des Affaires étrangères. Il y a eu un certain confusion et des dissensions au sein de la junte concernant ces lettres.

Malgré les tensions, le Niger, le Mali et le Burkina Faso affichent leur proximité. Les trois pays ont fait preuve de solidarité face à la crise en cours et ont réitéré leur engagement en faveur de la stabilité régionale.

Le Niger, en particulier, est un pays clé dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. La coopération entre les forces armées nigériennes et françaises est essentielle pour maintenir la sécurité dans la région.

La France a également exprimé son soutien au peuple nigérien et a appelé à une transition pacifique et démocratique. La situation reste toutefois précaire et il est nécessaire de trouver rapidement une solution diplomatique pour éviter une escalade des tensions.

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En attendant, la junte nigérienne continue de faire pression sur la France pour qu’elle reconnaisse son autorité. Les prochains jours seront cruciaux pour déterminer l’issue de cette crise politique et les relations entre les deux pays.