Comme de nombreux gouvernements dans le monde, le gouvernement fédéral suisse dépense plus qu’il ne reçoit. Des dépenses extraordinaires pour le Covid et les réfugiés ont poussé les finances de la Suisse dans le rouge, une situation que Karin Keller-Sutter, l’actuelle ministre des Finances, espère éliminer d’ici 2024.

ciel bleu sur la ville de berne en suisse
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Lors de sa séance du 25 janvier 2023, le Conseil fédéral a pris des décisions préliminaires pour assurer l’équilibre budgétaire en 2024 et au-delà. Il a élaboré un plan pour augmenter les revenus et réduire les dépenses afin de répondre aux exigences de frein à l’endettement du pays, en mettant l’accent sur les réductions de dépenses.

Selon le Conseil fédéral, les réductions s’appliqueront dans tous les domaines, les détails devant être convenus entre février et mars 2023.

Les éléments clés décrits jusqu’à présent sont la suppression de 600 millions de francs du budget du programme Horizon, la réduction de 300 millions de francs du budget militaire et l’importation de voitures électriques au même rythme que les autres véhicules, soit une augmentation de 300 millions de francs 200 million. De plus, tous les ministères du gouvernement fédéral devront trouver des économies de 1 % à 2 %. Cela permettra d’économiser encore 200 à 500 millions de francs, selon le gouvernement.

Une astuce comptable pourrait alors être appliquée pour aider à équilibrer les comptes en 2024. 500 millions de francs, une partie de l’argent budgétisé pour couvrir le coût des réfugiés, pourraient être reclassés comme extraordinaires et retirés du budget ordinaire. Le pays aurait encore besoin d’emprunter pour financer les dépenses, mais cela ne ferait pas partie du budget ordinaire.

Le maintien d’un budget équilibré au-delà de 2025 nécessitera plus de travail, a déclaré le Conseil fédéral. Les projets coûteux actuellement examinés par le Parlement pourraient à nouveau mettre en péril les finances de la Suisse. Un pour réduire les primes d’assurance maladie, un autre pour augmenter le nombre de places en garderie et un autre pour réduire les émissions de CO2 pourraient pousser les finances fédérales en territoire négatif, a-t-il déclaré.

Le Conseil fédéral, l’exécutif suisse, a exhorté le Parlement à surveiller les coûts et le budget national.

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