Le fonds mondial basé à Genève Aliph, fondé pour protéger le patrimoine culturel dans les zones de conflit et de post-conflit, a annoncé un financement de 90 millions de dollars pour de futurs projets. Le montant, qui comprend 30 millions de dollars du gouvernement saoudien, a été promis lors d’une conférence au Louvre à Paris à laquelle ont participé des délégués de 30 pays, des organisations patrimoniales telles que l’Unesco et des donateurs privés.
Aliph est financé par sept gouvernements, dont la France, l’Arabie saoudite et la Chine, ainsi que par des donateurs privés (la Fondation Andrew Mellon et deux philanthropes, Kaplan et l’homme d’affaires suisse Jean-Claude Gandur). La Fondation TotalEnergies, le bras philanthropique de la compagnie pétrolière et gazière française, s’est également jointe à nous.
“Au cours de cette deuxième conférence, près de 90 millions de dollars ont été promis, remplaçant les 77,5 millions de dollars qui avaient été engagés lors de la première conférence des donateurs en mars 2017”, indique un communiqué d’Aliph. “Aliph est la poursuite d’un nouveau type de multilatéralisme d’action et de résultats, agile et réactif, directement sur le terrain”, a déclaré Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, dans un communiqué.
Initialement proposée lors d’une conférence internationale tenue en décembre 2016 sous l’égide du G7 à Abu Dhabi, l’Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones de conflit (Aliph) a été enregistrée le 3 mars 2017 à Genève. Le fonds, nommé d’après la première lettre de l’alphabet arabe, est dirigé par un conseil d’administration de 16 membres présidé par le milliardaire américain Thomas Kaplan. Ses membres sans droit de vote comprennent Jean-Luc Martinez, l’ancien directeur du Louvre à Paris.
Aliph a soutenu 150 projets dans 26 pays. Ses initiatives incluent la sauvegarde du minaret de Jam en Afghanistan après les attaques répétées contre le monument par les talibans. L’organisation a également fait don de 85 000 dollars pour aider à reconstruire le musée de Raqqa dans le nord-est de la Syrie et de 900 000 dollars pour la numérisation et la valorisation du patrimoine écrit irakien, aidant à préserver les rares collections de manuscrits détenues par plusieurs bibliothèques, dont la bibliothèque syro-chaldéenne du monastère de Notre-Dame. des Graines, et les deux principales bibliothèques de Mossoul.
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