A partir du 1er janvier 2024, l’accise, un impôt payé par les fournisseurs de gaz naturel, va presque doubler, créant ainsi une augmentation mécanique de la facture des abonnés. Cette hausse, annoncée par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, il y a quelques mois, devait, selon lui, ne pas impacter les consommateurs. Cependant, il s’avère finalement que cela n’est pas le cas.

Cette augmentation de l’accise, qui vise à permettre à l’État d’économiser 1,9 milliard d’euros, affectera directement les factures des abonnés. Le tarif normal de l’accise sur les gaz naturels utilisés comme combustible passera ainsi de 8,45 euros le mégawattheure (MWh) à 16,37 euros le MWh.

Pour la moitié des abonnés au gaz ayant une offre tarifaire à prix fixe, cette hausse entraînera une augmentation d’environ 8 euros par mégawattheure. Les abonnés ayant des offres basées sur un indice pourraient éventuellement bénéficier d’une baisse de cet indice. Cependant, la hausse de la taxe entraînera une facture de gaz toujours aussi élevée qu’en décembre.

Il est important de souligner que le prix actuel est similaire à celui de la sortie du bouclier tarifaire, mis en place pour atténuer l’impact de la flambée des prix du gaz et de l’électricité. Cette sortie progressive du bouclier tarifaire a été mise en place depuis la fin de l’année 2021.

Ainsi, cette augmentation de l’accise sur le gaz naturel aura bel et bien un impact sur la facture des abonnées. Malgré les déclarations du ministre de l’Économie, les consommateurs devront faire face à une hausse conséquente de leur facture. Cette nouvelle mesure vise à permettre à l’État d’économiser une somme importante, mais les abonnés au gaz devront payer le prix fort.