par Leigh Thomas

PARIS (Reuters) – La France verra le fardeau de sa dette nationale baisser plus rapidement que prévu, même si le coût des paiements d’intérêts va monter en flèche, a déclaré jeudi le ministre des Finances Bruno Le Maire.

Le fardeau de la dette nationale, qui a atteint un record de seulement 3 000 milliards d’euros à la fin de l’année dernière, devrait passer de 111,6 % de la production économique en 2022 à 108,3 % d’ici 2027, selon Le Maire. On s’attendait auparavant à ce qu’il oscille autour de 111 % au cours de la période.

“Nous voulons accélérer le désendettement de la France”, a déclaré Le Maire aux journalistes.

Les économistes disent qu’il est naturel qu’une inflation élevée réduise la dette en tant que part du produit intérieur brut nominal, car elle augmente les prix utilisés pour calculer le PIB, abaissant automatiquement le ratio.

Le Maire dijo, sin embargo, que el ritmo más rápido de reducción de la deuda se debió a los planes para controlar el gasto y los 30.000 millones de euros en ahorros del fin previsto de las medidas excepcionales para aliviar el costo de los altos precios de L’énergie.

“Ce n’est pas l’inflation qui réduit la dette, ce sont nos décisions de réduire les dépenses qui réduisent la dette”, a déclaré Le Maire aux journalistes.

Avec un taux d’intérêt sur l’obligation de référence à 10 ans de la France au-dessus de 3% pour les années à venir, Le Maire a déclaré que le coût du service de la dette de la France dépasserait 70 milliards d’euros d’ici 2027, ce qui en fait le poste budgétaire le plus important de l’État.

Le ministère a mis à jour ses prévisions à long terme dans le cadre de son programme annuel de stabilité financière que les pays de la zone euro envoient à leurs partenaires de l’UE pour montrer qu’ils ne laissent pas s’accumuler de dangereux problèmes budgétaires.

Le ministère a déclaré qu’il s’attendait à ce que le déficit budgétaire se creuse légèrement cette année à 4,9% de la production économique contre 4,7% l’année dernière, lorsque les caisses de l’État bénéficiaient de recettes fiscales exceptionnellement élevées.

Le Maire a déclaré qu’une poussée pour freiner la croissance des dépenses, qui comprenait des plans pour chaque ministère de réduire les dépenses de 5%, ramènerait le déficit en dessous de la limite de 3% de l’UE d’ici 2027.

Le ministère s’en est tenu à sa prévision de croissance économique de 1% pour 2023, même si d’autres institutions, du Fonds monétaire international à la banque centrale, ont mis des estimations à la baisse.

Le ministère s’est également tenu à la prévision d’une baisse de l’inflation de 4,9% cette année à l’objectif de 2% de la Banque centrale européenne pour 2025.

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