PARIS, 6 avril (Reuters) – La France a lancé un appel d’offres pour 80 millions de doses de vaccin contre la grippe aviaire afin d’être prête à démarrer son programme de vaccination à l’automne, a déclaré jeudi le premier membre de l’Union européenne à lancer un tel programme. . un schéma.
L’annonce est intervenue après que l’agence française de santé et de sécurité ANSES ait soutenu jeudi le plan du gouvernement visant à vacciner des millions de volailles contre la grippe aviaire, exposant trois scénarios pour la campagne.
La grippe aviaire, communément appelée grippe aviaire, a tué des centaines de millions d’oiseaux dans le monde, mais les gouvernements ont été réticents à mettre en œuvre des programmes de vaccination principalement en raison des restrictions commerciales que cela entraînerait.
La France, le pays de l’Union européenne le plus durement touché l’année dernière lorsqu’elle a abattu plus de 20 millions d’oiseaux, a déclaré en décembre qu’elle avait l’intention de commencer les vaccinations cet automne.
La commande anticipée, qui sera confirmée si les résultats des tests finaux sont positifs, est de ne vacciner que les canards, a déclaré un porte-parole du ministère français de l’Agriculture.
Les canards sont très réceptifs au virus et restent asymptomatiques pendant plusieurs jours, ce qui augmente le risque de transmission.
La France a commandé à deux sociétés, Ceva Animal Health de France et Boehringher Ingelheim d’Allemagne, de développer des vaccins contre la grippe aviaire pour les canards. Ceva a déclaré que les premiers résultats étaient “très prometteurs”, en particulier en ce qui concerne la réduction drastique de l’excrétion de virus par les oiseaux infectés.
L’Anses, à qui le ministère avait confié la présentation d’une série de stratégies de vaccination, a fait état jeudi de trois scénarios.
Le plan le plus limité consisterait à vacciner tous les oiseaux reproducteurs, ce qui signifierait des millions de doses.
Une deuxième option, pour une application simultanée ou ultérieure, ajoute les canards à foie gras, les dindes et canards élevés en liberté et les futures poulettes pondeuses élevées en liberté ; et un troisième toutes les poules pondeuses et les oiseaux palmipèdes non déjà couverts ailleurs.
Aucun des deux scénarios n’implique la vaccination des poulets de chair, qui représentent la majorité des volailles en France, considérées comme présentant un risque relativement faible de contracter le virus.
Le gouvernement a tendance à suivre, au moins en partie, les recommandations de l’Anses.
“Au vu du contexte épidémiologique particulièrement préoccupant… l’agence souligne l’importance de mettre en place une stratégie de vaccination la plus large possible, chaque fois que les moyens sont disponibles”, a prévenu l’agence.
L’Anses a également souligné la capacité du virus à franchir les barrières d’espèces, posant un risque potentiel pour la santé humaine.
La grippe aviaire se transmet par les excréments infectés d’oiseaux sauvages migrateurs ou par contact direct avec des aliments, des vêtements et du matériel contaminés, ou par voie aérienne.
Reportage de Sybille de La Hamaide; édité par John Stonestreet et Susan Fenton
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