Json ambitieuse parabole de science-fiction française a quelques moments calmes de beauté et d’émotion, mais c’est par ailleurs un travail long et si pompeux, fade et inconsidéré qu’il semble beaucoup plus long que ne le suggère la durée de 87 minutes. Dans la vision du futur du scénariste-réalisateur Romain Quirot, l’humanité a découvert comment extraire une source d’énergie inépuisable d’un objet astral qui erre dans le passé ; On l’appelle, sans imagination, “la lune rouge”. Ce corps céleste ressemble à la planète vivante et consciente du roman Solaris de Stanislaw Lem (un livre adapté deux fois, par Andrei Tarkovsky et Steven Soderbergh), et notre héros Paul WR (Hugo Becker) peut en quelque sorte sentir la lune. . avec nous les terriens pour une raison quelconque.

Cela semble être la raison pour laquelle il refuse de voler en mission pour détruire le corps lunaire qui approche, même si, dans un complot franchement idiot, il est la seule personne au monde à pouvoir le faire. De plus, le scénario est vague quant à savoir si la Terre s’est transformée en un immense désert qui ressemble au Maroc. parce que de la lune rouge ou tout simplement à cause de la fonte climatique que nous connaissons déjà. Le premier réalisateur Quirot est clairement plus intéressé à mettre en évidence la dynamique familiale dysfonctionnelle avec laquelle Paul a grandi: une mère décédée quand il était jeune, un père de génie scientifique distrait (Jean Reno, perdu ici). Il y a aussi un frère aîné nommé Elliott (Paul Hamy) qui utilise ses pouvoirs psychiques pour persuader les gens de se suicider.

Au lieu de la grande mission, Paul part en cavale à la recherche d’une forêt mystérieuse sans raison claire. Il rejoint une belle jeune gamine (Lya Oussadit-Lessert) qu’il rencontre sur une aire de repos où il essaie d’obtenir une nouvelle batterie pour sa voiture électrique en vol stationnaire. Vous voyez, ces voitures sont censées flotter au-dessus du sol grâce à la mystérieuse source d’énergie récoltée sur la lune rouge. Ils ont l’air bien dans les plans larges VFX, mais Quirot n’explique jamais pourquoi ils se balancent lorsqu’ils conduisent, comme le ferait n’importe quel vieux quatre-roues. Le manque d’attention aux détails est ce qui donne l’impression d’un triomphe du style sur le contenu, et pas dans le bon sens.

Le Dernier Voyage est disponible le 7 mars sur les plateformes numériques.