Mais les responsables chinois ne l’ont manifestement pas vu de cette façon, et à un moment crucial des affaires de la Banque, avec Mme Georgieva fortement impliquée dans la campagne visant à persuader Pékin de débourser plus de capitaux, la Banque a subi des pressions pour réexaminer la façon dont les classifications étaient établies.
Des changements méthodologiques dans le rapport qui pourraient améliorer le classement de la Chine ont ensuite été discutés, y compris, de manière exquise, l’incorporation de données de Taïwan et de Hong Kong pour faciliter l’évaluation. Pour faire court, la Chine a finalement découvert que son classement s’était miraculeusement amélioré au 78e rang. Le travail est fait. Comme l’a commenté un participant dans un e-mail au président de la banque de l’époque, le Dr Jim Yong Kim, “Je pense que je vais pleurer.”
Par où commencer avec celui-ci ? Pour défendre les pressions exercées par les autorités chinoises, il convient de noter qu’elles ne faisaient que reproduire ce que font de nombreux pays occidentaux. Dès qu’ils perçoivent une évaluation défavorable du FMI ou de la Banque mondiale, ils essaient de l’éviter.
C’est pourquoi l’analyse du FMI ne peut jamais être totalement fiable ; Presque inévitablement, les fonctionnaires auront été soutenus pour faire grève, en particulier dans le cas de gros actionnaires tels que les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Les procès sont corrompus par les sensibilités nationales et la politique.
Ces influences peuvent expliquer en partie pourquoi le FMI est si peu apte à détecter les défaillances de l’économie et, en fait, sa participation à des programmes qui peuvent recueillir un soutien politique mais sont économiquement analphabètes, en particulier le rôle du FMI dans la troïka détestée qui a imposé l’austérité dans le sud de l’Europe pendant la crise de la dette de la zone euro.
Le résultat est que, dans les rares occasions où le FMI fait preuve d’une certaine prescience, personne ne s’en aperçoit, un exemple en est le dernier rapport sur la stabilité financière, qui mettait en garde contre une augmentation du crédit au secteur immobilier chinois.
Et pourtant, en juillet dernier, des sociétés comme HSBC, UBS et BlackRock empilaient encore sur les obligations Evergrande ; ils ont depuis perdu leur chemise dans ces investissements à haut rendement.
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