Le président américain Joe Biden a exprimé son soutien à Israël et a déclaré que le pays n’était pas responsable de l’explosion meurtrière à l’hôpital Al-Ahli de Gaza. Lors de sa visite dans le pays à la suite de l’attaque du groupe militant Hamas, Biden a confirmé la version de l’armée israélienne, qui accuse le Jihad islamique d’être à l’origine du tir.

Cependant, le Hamas et d’autres pays arabes ont accusé Israël d’être responsable de cette attaque. Malgré ces accusations, Biden a annoncé qu’Israël avait donné son accord pour l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza. Toutefois, Israël a posé une condition, exigeant la libération des otages détenus par le Hamas.

Le président américain a également annoncé que l’Égypte permettrait à 20 camions d’aide humanitaire de traverser la frontière. Ces camions d’aide internationale attendent en Égypte depuis plusieurs jours, dans l’espoir de soulager la situation dans la bande de Gaza.

Biden a averti que si le Hamas saisissait l’aide ou ne la laissait pas passer, il n’y aurait plus d’aide. Les États-Unis ont même exercé leur veto à une résolution du Conseil de sécurité appelant à une “pause humanitaire”, mettant ainsi en évidence leur engagement envers Israël.

Face à la gravité de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, se rendra en Israël pour insister sur le déblocage de l’aide humanitaire. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère désormais que la situation dans la bande de Gaza est incontrôlable, mettant en évidence l’urgence de la situation.

Cette attaque a été marquée par des allégations d’actions irresponsables de la part d’Israël et de ses adversaires. La communauté internationale se mobilise pour tenter de soulager les souffrances des populations touchées par ce conflit. Alors que les tractations diplomatiques se poursuivent, les conséquences de cette attaque continuent de se faire ressentir sur le terrain et sur le plan humanitaire.